Alors que SFR a été parmi les premiers à proposer le RCS, ce fameux « remplacement du SMS », à ses clients utilisant un iPhone, et que Bouygues et Free attendent le déploiement d’iOS 18.2 dans quelques semaines, Orange traîne les pieds.
RCS repoussé à 2025 chez Orange
Inquiets du retard du support RCS du premier opérateur français, nos confrères d’iGen ont contacté Orange pour en savoir plus sur son calendrier. Désormais, une chose est sûre : la date limite n’est pas fixée pour la sortie d’iOS 18.2, comme pour ses concurrents.
Plus concrètement, un porte-parole d’Orange confirme à iGen que RCS sera supporté sur iPhone «au cours du premier semestre 2025». Pour l’opérateur, toutes les conditions ne seraient pas encore réunies pour qu’il veuille activer cette fonctionnalité attendue. Un retard justifié par l’attente que « toutes les conditions d’expérience client [soient] uni et optimal »précise le porte-parole.
On n’en saura pas plus sur les coulisses de cette décision. Dans tous les cas, les clients de l’opérateur n’auront rien à faire. Lorsque le RCS sera activé chez Orange, il leur suffira d’accepter la mise à jour de la configuration opérateur qui leur sera proposée automatiquement sur leur smartphone.
Pourquoi le RCS est-il attendu ?
Les utilisateurs mobiles Android (et Google Messages) connaissent déjà le RCS. Pour résumer très grossièrement : il s’agit d’une version ouverte d’iMessage, la messagerie cryptée propre aux iPhone.
Un standard de télécommunications bien plus actuel que le SMS – qui a fait son temps. Sécurisé, RCS permet avant tout d’utiliser un formatage enrichi et de transférer des fichiers plus volumineux. Un peu à la manière d’une messagerie de type Messenger ou WhatsApp, en réalité.
L’avantage du RCS, c’est aussi de pouvoir obtenir une confirmation de réception et de lecture de vos messages, et de réagir grâce à des emojis. Bref, autant de choses que l’on sait déjà si l’on utilise la messagerie instantanée, mais qui manquent encore cruellement aux SMS.
Apple a parcouru un long chemin en ce qui concerne l’adoption du RCS, qu’il considère depuis longtemps comme une menace pour son iMessage. Il n’en reste pas moins que les régulateurs ont fini par avoir le dernier mot et que la firme américaine a dû accepter, à contrecœur, d’adopter la norme au début de l’été dernier.