Un incendie massif a ravagé lundi le village de Noël du Barcarès, commune des Pyrénées-Orientales située à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Perpignan. L’incendie s’est déclaré vers 4h30 du matin. “L’alerte a été donnée par les équipes chargées de protéger le site d’installation, signalant un incendie qui a rapidement touché sept chalets en bois, trois conteneurs maritimes et quatre camions frigorifiques”, ont expliqué les pompiers.
L’intervention a mobilisé 61 pompiers en plus de la chaîne de commandement. L’incendie a été maîtrisé vers 7 heures du matin, limitant ainsi la propagation des dégâts. Le feu s’est propagé sur une superficie de 3 000 m2. Le célèbre bateau « La Lydia », échoué dans le sable depuis 1967 et emblématique de la cité balnéaire, a été sauvé, ainsi que la plupart des principales activités (patinoire, piste de luge, balades…).
Ouverture tardive
Le village de Noël du Barcarès est régulièrement cité comme l’un des plus beaux de France. L’ouverture au public était prévue le 16 novembre. Son ouverture est reportée. “Un long travail de déblaiement et de nettoyage est prévu pour sécuriser le site et évaluer l’ensemble des dégâts”, précisent les pompiers. “Nous faisons tout notre possible pour permettre l’ouverture la semaine prochaine et nous faisons le nécessaire pour restaurer une partie des structures”, annoncent les organisateurs du marché de Noël.
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“A ce stade l’origine du sinistre reste inconnue et fait l’objet d’enquêtes”, précisent les pompiers. « Les causes de cet incendie sont probablement accidentelles, mais nous attendons les résultats des investigations en cours. Nous tiendrons le public informé de toute évolution de la situation”, précisent les organisateurs.
Notre dossier sur les Pyrénées Orientales
Le 1er mai, le maire du Barcarès, Alain Ferrand, a été mis en examen pour « corruption d’élus », « favoritisme », « prise d’intérêts illicite », « participation à une association de malfaiteurs », « blanchiment » et « activité non déclarée ». . virement depuis l’étranger de plus de 50 000 euros en espèces ». Il est soupçonné d’avoir favorisé la société Nordika, basée à Bolquère, dans l’attribution des marchés pour l’installation des chalets du Village de Noël du Barcarès. Il a été libéré sous contrôle judiciaire le 4 novembre, après avoir versé sa caution. Il lui est interdit de paraître dans la ville.
