« Nous travaillions sur de nouveaux équipements innovants en termes de sécurité maritime et routière. Après ce drame, nous avons été contactés pour participer à un groupe de travail visant à améliorer les évacuations des personnes, et trouver un système plus efficace que les marteaux manuels. Avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, nous avons étudié la nouvelle réglementation, et activé notre recherche et développement pour trouver un outil à la mécanique intelligente et autonome », explique le PDG et fondateur d’Aguila, Hubert Forgeot.
À l’étroit
Après deux années d’essais intenses pour passer les différentes homologations et convaincre les équipementiers et les opérateurs de transport, Aguila signe son premier contrat avec Keolis, et ouvre en septembre son atelier d’assemblage à Bidart. Un sacré gâteau pour célébrer le quinzième anniversaire de l’entreprise, qui voit déjà ses carnets de commandes s’étoffer pour les deux prochaines années.
Hubert Forgeot a investi plus de trois millions d’euros dans ce projet qui récompense sa réputation d’innovation dans les domaines de l’électronique et des télécoms. Elle emploie une vingtaine de salariés, principalement des ingénieurs, et va vite se retrouver à l’étroit dans ses locaux. Elle espère pouvoir s’étendre sur site d’ici 2026, et travaille avec plusieurs sous-traitants basés dans la région, dans une démarche RSE.
Parallèlement, Aguila continue de développer ses technologies de sécurité maritime. Elle équipe notamment les bateaux du Sénégal, de Côte d’Ivoire ou du Maroc avec des applications de sécurité en mer, d’alerte ou de surveillance de la pollution.