Emmanuel Macron recevra mardi à l’Élysée le nouveau secrétaire général de l’Otan Mark Rutte.
Il s’agit de la première rencontre entre le président français et le Néerlandais depuis sa prise de fonction le 1er octobre.
Une visite sur fond de menaces de désengagement des Etats-Unis de l’Alliance après la réélection de Donald Trump.
Les sujets seront nombreux entre les deux hommes ce mardi 12 novembre. Emmanuel Macron reçoit le nouveau secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, à l’Élysée, sur fond de menaces de désengagement des États-Unis de l’Alliance atlantique et de fin au soutien américain à l’Ukraine après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche. Il s’agit de la première rencontre entre le président français et le Néerlandais depuis sa prise de fonction à la tête de l’Otan le 1er octobre.
Les menaces de Donald Trump
“Ils auront l’occasion de relever ensemble les défis auxquels l’Alliance est confrontée, et notamment le soutien à l’Ukraine”, a annoncé l’Élysée. « Le Président de la République rappellera le rôle central de l’Organisation pour notre sécurité collective, et l’importance de développer son pilier européen », avons-nous ajouté. Lors de la campagne présidentielle américaine, Donald Trump a multiplié les menaces de désengagement de l’Alliance atlantique, dont les États-Unis sont le principal contributeur.
Les responsables occidentaux craignent également un ralentissement, voire un arrêt, du soutien militaire américain à l’Ukraine alors que Donald Trump a dénoncé à plusieurs reprises les milliards dépensés par son pays pour aider Kiev, promettant de mettre fin à la guerre dans les 24 heures. « Son leadership sera une fois de plus un élément clé pour maintenir la force de notre Alliance. J’ai hâte de travailler à nouveau avec lui pour faire progresser la paix en renforçant l’OTAN », a commenté Mark Rutte après l’élection du candidat républicain.
L’Otan affirme avoir en partie répondu aux défis lancés par Donald Trump. Elle a repris la coordination de l’aide militaire à l’Ukraine, jusqu’alors aux mains des Américains, et surtout elle met régulièrement en avant les efforts budgétaires des pays européens, accusés par le milliardaire d’être de « mauvais payeurs ». « .