suivi d’une conférence avec le Parc Naturel du Perche

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Inondations, sécheresses, canicules, les scientifiques estiment que la température moyenne en Normandie augmentera jusqu’à quatre degrés d’ici 2100, si la tendance actuelle des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ne change pas immédiatement et de manière significative.

Mais comment tout cela se traduit-il concrètement au niveau communal ?

Pour répondre à cela, les quatre Parcs naturels régionaux de Normandie, dont le Perche dans l’Orne, ont entrepris une expérimentation de modélisation à échelle fine (maille de 25 mètres) du changement climatique, à l’échelle de leur territoire, à l’horizon 2100, selon deux scénarios internationaux du GIEC. .

La modélisation se concentre sur les températures, les précipitations et le déficit hydrique du sol, intégrant dans les projections les réalités physiques locales de chaque Parc (exposition des pentes, fonds de vallées, collines, plateaux, etc.).

Un travail énorme

Travail réalisé dans le cadre d’un stage, réalisé par Louis Parey, (étudiant du Master 2 Géographie – Aménagement – ​​Environnement – ​​Aménagement à l’Université de Caen).

Le référent universitaire du stage, Olivier Cantat, enseignant (chercheur à l’Université de Caen – Normandie) et expert climat au GIEC de Normandie, est invité, par l’association des Parcs Naturels Régionaux de Normandie, à tenir une conférence, mardi 12 novembre prochain, de 14h30 à 16h.au Conseil Régional de Caen, sur la modélisation du climat.

A partir des travaux du GIEC international, ainsi que des travaux du GIEC normand, le géographe présentera l’intérêt représenté, à l’échelle territoriale, par l’appropriation des données sur le réchauffement climatique à échelle fine et quelles actions concrètes peuvent être mis en œuvre au niveau local.

Des chemins à suivre

Considérer le changement climatique à l’échelle de nos territoires permet d’envisager plus facilement l’adaptation et l’atténuation, en fonction des réalités de terrain, qu’elles soient côtières ou urbaines.

« L’investissement se fait sur le long terme. Ce n’est en aucun cas une dette. Le coût de l’inaction serait plus élevé que celui d’investir maintenant. Au-delà de la science et des mots, les objectifs peuvent être atteints si nous transformons les contraintes en projets à une échelle réalisable », estime le chercheur.

Créant ainsi un lien entre science et action de terrain, les directeurs des Parcs Normandie concluront la présentation d’Olivier Cantat par des exemples de réalisations concrètes en faveur du climat.

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