IL secteur de la location joue un rôle important dans la mobilité et l’économie de notre pays. Pour vous donner une idée : l’ensemble du parc de location belge est estimé 650 000 véhicules. Sur une flotte belge totale de 6.879.524 voitures et camionnettes (au 30/06/2024), cela représente une part de marché de 9,4%. Parmi toutes les nouvelles immatriculations de véhicules particuliers et utilitaires légers de janvier à fin juin 2024, 32,1 % étaient des véhicules de location (118 708 sur 369 529).
La plupart de ces sociétés de location sont membres de De locationla fédération belge du secteur locatif. Fin 2023, les 55 membres de Renta géraient un total de 476 681 voitures de location longue durée. Six mois plus tard (30/06/2024), ce nombre s’élevait à 489.801, en Augmentation de 2,75%qui représentent 90,4% du total des véhicules gérés (long terme).
80% électrique
Le marché évolue donc positivement et devient de plus en plus électrique. Stijn Blanckaertdirecteur général de Renta : « Sur la centaine de voitures actuellement commandées en location longue durée, quatre-vingts sont électriques. Notre secteur est donc le moteur du verdissement de flotte de véhicules. Il est également important d’avoir un cadres fiscaux stable pour maintenir cette tendance à l’avenir. Espérons que la formation du nouveau gouvernement ne tarde pas trop. Nous devons également veiller à ce que les nouveaux ministres des Finances et de la Mobilité reconnaissent l’importance de notre secteur.
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De grands défis
De nombreux dangers nous attendent en ce moment. « Il y a une incertitude quant fin du moteur à combustion en 2035.Électrification européenne c’est plus lent que prévu. Les voitures électriques d’occasion sont difficiles à accepter. Il existe des risques fiscaux. Nous ne savons pas ce que feront les gouvernements. L’Europe pourrait obliger les grandes flottes et les sociétés de leasing à passer au tout électrique plus tôt. Enfin se pose la question de valeur de revente des voitures électriques d’occasion. Nous sommes confrontés à une période pleine de défis », déclare Stijn Blanckaert.
L’île
Deuxième Johan Porterprésident de Renta et PDG deAyvens (Plan de location/ALD Automobile), la chaussure est actuellement coincée voitures électriques d’occasion. « Le marché belge devient de plus en plus une île en Europe. Une île de plus en plus peuplée de voitures électriques dont les contrats arrivent à expiration et dont chacun sait qu’elles ne seront pas revendues à des conditions acceptables”, explique-t-il.
Les voitures électriques appartiennent souvent encore à la classe supérieure à la fin du contrat de location (Tesla modèle S Ô Audi e-tron) et sont donc arrêtés trop cher pour les particuliersmême d’occasion. Par ailleurs, le technologie des batteries elle évolue rapidement et il est désormais possible d’acheter un nouveau véhicule électrique pour des montants similaires, ce qui est déjà un pas en avant. Les sociétés de leasing ont donc un problème, car le valeurs résiduelles les voitures électriques sont sous pression. Quant aux particuliers, ils n’attendent pas de pouvoir acheter des véhicules électriques d’occasion. Comment résoudre ce problème ?
Accompagnement des particuliers
« Les politiques doivent agir. Nous avons besoin de tout urgence D’incitations – fiscal ou autre – pour créer un marché de seconde main pour les contrats en cours. Il est clair que la Belgique est aujourd’hui un marché complet Depuis VE. Mais aujourd’hui, les individus réclament tout sauf les voitures électriques. Il faut donc créer un marché pour les voitures électriques d’occasion. Del des mesures de soutien pour individus pour leachat ou location privé deUne voiture électrique d’occasion est absolument nécessaire. Il est midi moins cinq », Johan Portier a tiré la sonnette d’alarme.
La fille à l’accordéon
Appelle les dirigeants politiques à une meilleure coopération. « Notre secteur de la mobilité compte 160 000 salariés et plus de 10 000 entreprises. Nos experts ont vraiment quelque chose à dire, mais leurs téléphones ne sonnent pas assez. Nous sommes trop peu impliqués dans la formation des nouveaux gouvernements. Résultat : on se dirige vers un point au sud et un point au nord. Due miniature diversifiée. Il y aura des nouvelles taxation des voitures électriques en Flandre (TMC et taxe de circulation, ndlr), parce que le verdissement est une réussite. »
«Enfin, nous voyons le Prix Flamand pour que les véhicules électriques fonctionnent à nouveau. Cela a un nom : c’est un mirage. Essayons quelque chose et voyons si cela fonctionne…. En attendant, le budget mobilité reste bloqué (la plupart des salariés l’utilisent pour le crédit immobilier ou le loyer, ndlr) et on ne voit quasiment aucune alternative à la voiture en déplacement”, observe Johan Portier.
Cotisations de l’employeur
“Il est difficileattirer des entreprises en Belgique ou les garder là. Professionnellement, je fais partie d’un groupe international et je sais comment nous sommes évalués et comment pense le siège. Aime-le ou déteste-lel’une des rares choses que nous devons payer de manière compétitive sans avoir à supporter de lourdes charges pour l’employeur est la suivante voiture de société verte. J’espère, je suppose et je suis convaincu que les politiques d’aujourd’hui et de demain ne l’oublieront pas”, conclut Johan Portier.
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