XV de – Le fait du match : les couloirs comme les boulevards

XV de – Le fait du match : les couloirs comme les boulevards
XV de France – Le fait du match : les couloirs comme les boulevards

Si les Bleus ont si facilement pris la mesure du Japon ce samedi au Stade de , ils le doivent avant tout à leur grande capacité à toucher l’extérieur, que ce soit de la main ou du pied.

D’entrée de jeu, la tactique japonaise est apparue assez clairement sur la pelouse du Stade de France : les Japonais avaient affiché la ferme intention de couper les extérieurs du XV de France en remontant collectivement en défense. Mais dès le début, ou presque, les Bleus ont trouvé une solution à cette stratégie adverse.

Mis en avance par les percussions d’Emmanuel Meafou et consorts, Antoine Dupont et ses partenaires ont rapidement réussi à déborder les visiteurs en touchant à plusieurs reprises les couloirs, devenus de véritables boulevards: un premier saut du capitaine à droite pour Théo Attissogbe, un deuxième de son alter ego à la charnière gauche pour Louis Bielle-Biarrey et voilà que le chemin du but s’ouvre pour l’ailier bordelais après un jeu de pression (4e). Six minutes plus tard, dans le sillage de Grégory Alldritt puis Théo Attissogbe, encore une fois, Thomas Ramos a encore touché l’extérieur, de l’aide de son pied, pour offrir, sur un plateau, son premier essai international à Emilien Gailleton.

Leçon de réalisme

Le schéma s’est répété deux fois avant la mi-temps : sur un ballon de récupération, Emilien Gailleton a encore décalé Louis Bielle-Biarrey qui, du pied, s’est procuré une nouvelle occasion, transformée par Alexandre Roumat (19e) ; huit minutes plus tard, Thomas Ramos, encore une fois, réalise une merveilleuse passe de pied pour « LBB » et offre une occasion en or à l’ailier qui, après un astucieux jeu de passes avec Yoram Moefana, inscrit son doublé. On n’avait pas encore atteint la demi-heure et, clairement, la tactique japonaise avait montré ses limites face à la domination physique des Bleus et à leur maîtrise technique. Régulièrement mis dans de bonnes conditions, Louis Bielle-Biarrey et Théo Attissogbe ont su gagner de nombreux mètres (118 et 48 mètres), Peato Mauvaka, amateur de grands espaces, les remplaçant avec brio par moments.

En empruntant la route du large, Les troupes de Fabien Galthié ont offert une leçon de réalisme : bien qu’ils aient été en dessous de 50% de possession du ballon (44%), leur utilisation très efficace du ballon leur a permis de battre le record de points contre le Japon en match officiel, effaçant des tablettes la marque de la Coupe du 2023 (51- 29).

 
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