► Le Qatar cesse sa médiation entre Israël et le Hamas palestinien
Après des mois d’efforts infructueux pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, le Qatar a décidé de retirer sa médiation entre Israël et le Hamas palestinien, a indiqué samedi 9 novembre une Source diplomatique. Selon cette même Source, le bureau politique du Hamas à Doha “n’a plus aucune raison d’exister”bien que sa fermeture n’ait pas été annoncée pour le moment.
« Les Qataris ont informé les Israéliens et le Hamas que tant que les deux parties refuseraient de négocier un accord de bonne foi, ils ne pourraient pas continuer à jouer le rôle de médiateur »dit cette personne.
Toutefois, selon un responsable du Hamas interrogé par l’AFP, le mouvement n’a pas reçu à ce stade “aucune demande de quitter le Qatar”.
► Liban : les frappes israéliennes sur Tyr ont fait sept morts, dont deux enfants
Le ministère libanais de la Santé a annoncé, samedi 9 novembre, la mort de sept personnes, dont deux filles, dans des frappes israéliennes la veille sur la ville de Tyr, dans le sud du pays. Les frappes ont également fait 46 blessés, a ajouté le ministère, précisant que « Les opérations de déminage continuent de rechercher les personnes disparues. »
Selon l’agence officielle libanaise Ani, les attaques ont visé trois immeubles de la ville côtière et causé d’importants dégâts à des dizaines de maisons. Ani a également signalé qu’un « avion de combat ennemi » avait détruit deux maisons dans la ville de Nabatiyeh, dans le sud du pays.
► Gaza : la Défense civile annonce 14 morts dans deux frappes israéliennes
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé, samedi matin 9 novembre, la mort dans la nuit de 14 Palestiniens lors de deux frappes israéliennes, l’une « dans une école de la ville de Gaza » transformé en centre d’hébergement d’urgence, et l’autre en camp « tentes pour personnes déplacées à Khan Younes »au sud de la bande de Gaza.
Selon le communiqué de Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense Civile, le premier raid effectué « cinq morts, dont des enfants, et 22 blessés ». Le deuxième l’a fait “9 morts et 11 blessés”.
L’armée israélienne a annoncé des frappes au cours des dernières 24 heures « plus de 50 cibles terroristes au Liban et dans la bande de Gaza ».
► Gaza : nouveau bilan de 43 552 morts et 102 765 blessés
Le ministère de la Santé du gouvernement Hamas à Gaza a annoncé, samedi 9 novembre, un nouveau bilan de 43 552 morts et 102 765 blessés dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, il y a plus d’un an. .
Au moins 44 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué.
► Le nord de la bande de Gaza au bord de la famine, prévient l’ONU
La famine menace dans le nord de la bande de Gaza, dans un contexte d’intensification des opérations de l’armée israélienne et d’arrêt quasi total de l’aide alimentaire, prévient samedi un rapport de l’ONU.
Ce rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité sanitaire des aliments (IPC) met en garde contre « une probabilité imminente et substantielle de famine, en raison de la détérioration rapide de la situation dans la bande de Gaza ». « Les seuils de famine ont peut-être déjà été franchis ou le seront dans un avenir proche »estime ce rapport.
Le 17 octobre, un précédent rapport de l’IPC, résultat du travail d’experts d’ONG et d’agences des Nations Unies, dont celle pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) basée à Rome, estimait que quelque 345 000 habitants de Gaza seraient confrontés à la faim à un certain niveau. “catastrophique” entre novembre et avril 2025, soit 16% de la population.
► L’Iran met en garde contre un risque de « propagation » de la guerre en dehors du Moyen-Orient
Dans un discours diffusé samedi 9 novembre à la télévision d’État, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a mis en garde contre le risque de voir la guerre s’étendre à la bande de Gaza et au Liban, où Israël fait face à des mouvements pro-gouvernementaux. -Iraniens, vers d’autres régions en dehors du Moyen-Orient.
« Le monde doit savoir que si la guerre s’étend, ses effets néfastes ne se limiteront pas à la seule région du Moyen-Orient »dit-il, ajoutant que « L’insécurité et l’instabilité peuvent s’étendre à d’autres régions, même très éloignées ».