« Nous traversons des moments difficiles. Des moments comme celui-ci arrivent parfois dans le football. Le groupe tente d’inverser rapidement la tendance. » » déclare le joueur le plus expérimenté de l’équipe, qui, à seulement 24 ans, a disputé une demi-saison de Liga et 28 matches de Coupe d’Europe. Une expérience qui ne sera pas de trop à l’heure où Charleroi ne compte, avec Dragsnes, qu’un seul trentenaire dans l’équipe.
Aiham, comment ne pas trouver des raisons de paniquer dans la spirale dans laquelle se trouve Charleroi ?
« Nous n’avons pas à stresser. Nous avons fait de bonnes choses en début de saison. Il faut désormais relever la barre pour revenir à ces niveaux. Le plus important est de rester unis. »
Êtes-vous d’accord avec Heymans quand il dit que si vous continuez à perdre des matchs, “Certains ne réalisent pas ce qui les attend” ?
“En effet. Il ne faut pas surestimer le temps qu’il nous reste en disant qu’il nous reste encore 17 jours. Il faut réagir maintenant.”
Le Club Bruges a égalisé Le 27 septembre a-t-il marqué le début de vos ennuis ?
«C’était difficile à vivre. Nous avons encaissé un but à la dernière minute alors que nous étions en supériorité numérique. Nous avons fait de bonnes choses en première mi-temps mais ensuite nous sommes devenus nerveux. Il y avait place à mieux faire en seconde période mais nous nous sommes également retrouvés avec un grand Simon Mignolet qui m’a le plus impressionné en Belgique.
Comment expliquer qu’on ne reconnaisse plus cette équipe ?
« Les raisons sont différentes. Évidemment, le côté mental en a pris un coup avec une série de revers. Et il faut dire aussi que nous avons eu beaucoup de blessures ces derniers temps.”
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Quels sont les ingrédients pour sortir de cette spirale ?
« J’ai déjà vécu cette situation à Cadix la saison dernière. Je suis arrivé au mercato hivernal et pour mon premier match nous avons affronté l’Atlético Madrid. L’équipe n’avait plus gagné depuis 23 matchs ! Nous avons créé l’entreprise (2-0) et dès que vous goûtez à nouveau à la victoire, vous reprenez immédiatement confiance.
Ressentez-vous de la peur chez vos coéquipiers lorsqu’ils entrent sur le terrain ?
“Pas du tout. Nous sommes conscients de la qualité de l’adversaire mais nous sommes concentrés sur notre performance.”
Il semble manquer un leader au vestiaire. Malgré vos 24 ans, vous avez le droit d’assumer ce rôle sur la base de votre CV.
«Je fais ça sur le terrain. Pour moi, c’est naturel. J’aime discuter avec mes coéquipiers comme dimanche avec Massamba (Séminaires). C’était sa première fois et je voulais l’aider. Il a effectivement réalisé une superbe prestation. Je discute aussi beaucoup avec les milieux de terrain positionnés devant moi.”
mouetteJe préfère un dos traditionnel à quatre.
Comment évaluez-vous la qualité de vos premiers mois en Belgique ?
«Je peux faire plus. Je dois en apporter encore plussurtout dans ma relance.
Préférez-vous le nouveau système à 3 défenseurs centraux amené par De Mil dimanche ?
« Cela dépend de l’adversaire. C’était plus sûr de jouer ainsi contre le Cercle qui joue avec des ballons longs et qui joue directement. Mais si vous me demandez mon avis, je préfère un dos traditionnel à quatre.”
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On l’a souvent écrit : les fautes ne peuvent être imputées à De Mil. Percevez-vous toujours une approche différente de sa part à l’entraînement ?
« Dans l’ensemble, non. Le coach continue sa philosophie et c’est une bonne chose. Il déteste mentir, c’est pourquoi il est honnête, critique et juste. C’est pourquoi nous continuons à croire en lui. Tous les membres de l’équipe vous le diront, c’est un très bon entraîneur.”
Il y a quelques mois, vous étiez en Liga. Ne regrettes-tu pas ce moment maintenant que tu es en Belgique ?
« Le championnat d’Espagne est le meilleur souvenir de ma carrière mais il appartient au passé. Vous savez, je suis toujours concentré sur le moment à venir. Ce sont mes amis qui me rappellent que j’ai affronté le Yamal. Je ne pense pas à l’avenir et au match contre Westerlo.