Même si vous n’avez pas encore terminé le livre sur votre table de chevet, vous cherchez déjà la prochaine lecture… Et Dieu merci, un nouveau prix littéraire a été décerné mardi 5 novembre. L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy elle a remporté le prix Femina pour son livre Le rêve du jaguar. Ce dernier a d’ailleurs été lauréat du Grand Prix du Roman de l’Académie française en octobre dernier. Nouvelle preuve de son succès !
Le rêve du jaguar : une épopée familiale qui touche le lecteur
« C’est une récompense que j’attendais depuis dix ans. Alors vous pouvez imaginer à quel point Je suis honoré, je suis heureux »» a-t-il raconté au musée Carnavalet-Histoire de Paris. “ Je suis ému aussi parce que ma langue maternelle est l’espagnol, et donc de distinguer un livre qui est en français, c’est-à-dire qui n’est pas écrit dans ma langue maternelle, je trouve qu’il parle beaucoup, parle très bien de la France”, » a-t-il ajouté, particulièrement fier de son travail. Au fil des pages, Miguel Bonnefoy nous plonge dans l’histoire du Venezuela, ajoutant sa légende familiale. Les personnages hauts en couleurs sont attachants les uns envers les autres. Un roman captivant dans lequel on découvre des éléments autobiographiqueponctué d’un style d’écriture qualifié de réalisme magique.
Un autre auteur a reçu le prix Femina
“Quand une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, ramasse un nouveau-né sur les marches d’une église, elle n’a aucune idée du sort extraordinaire qui attend l’orphelin”, peut-on lire au dos de la couverture. Miguel Bonnefoy n’est pas le seul à avoir été honoré. Alia Trabucco Zeraun Chilien d’origine palestinienne, a reçu le prix Femina du roman étranger pour son travail Propre. “C’est un honneur Propre le premier roman latino-américain à remporter le prix Femina Straniera. Aujourd’hui, en tant que descendant des Palestiniens (…) je ne peux pas rester silencieux. Jour après jour, sous nos yeux, l’horreur continue en Palestine. L’horreur se propage toujours silencieusement. Continuons à élever la voix, merci.” » déclara-t-il à son tour.