« Je savais qu’elle allait nous frapper »

« Je savais qu’elle allait nous frapper »
« Je savais qu’elle allait nous frapper »

TÉMOIGNAGE DE RMC. Au lendemain de l’accident de La Rochelle qui a fait sept blessés parmi un groupe d’enfants, dont une fillette de 10 ans en état de mort cérébrale selon le procureur, l’un des deux surveillants a témoigné et raconté la scène, confiant dans sa profonde inquiétude. pour les étudiants qui ont participé à cette balade à vélo.

Il y a encore beaucoup d’émotion dans la voix d’Aurélien

, l’un des deux encadrants de la balade à vélo à La Rochelle au cours de laquelle un groupe de 12 cyclistes âgés de 7 à 11 ans a été percuté par une voiture ce mercredi matin. Au lendemain de l’accident, sa voix tremble lorsqu’il évoque la scène. Il ouvrait la marche, se trouvant devant la colonne de vélos. Au téléphone, Aurélien raconte à RMC ce qu’il a vu : « Nous étions tous en file indienne, j’étais devant, mon collègue derrière. J’ai vu la voiture jaune venir vers nous, dévier sa route vers la voie de J’avais justement la première rue devant nous à m’écarter. J’ai dit aux enfants de monter rapidement sur le trottoir, mais ils n’ont pas eu le temps de m’entendre et elle a frappé tout le monde. monde”.

« La voiture est passée tout près pour récupérer la première fille qui était derrière moi », poursuit-il. « La voiture a continué. Je pensais qu’elle était dans un délit de fuite, mais elle a fait demi-tour sur l’avenue principale pour revenir.

Pour l’instant, cette surveillante n’explique pas comment cette dame de 83 ans s’est retrouvée sur son chemin. «Quand je l’ai vue dans sa voiture, sa tête était tournée vers ma droite et elle venait dans notre direction. C’est pour ça que j’ai crié aux enfants, je savais qu’elle allait nous frapper. Mais les enfants ne pouvaient pas monter sur le trottoir, car il y avait une rangée de voitures garées.» Il n’a pas pu communiquer avec elle, s’occupant d’abord de ses enfants, avant d’être placé en prise en charge psychologique.

Un enfant de 10 ans en état de mort cérébrale

S’il avait l’habitude d’emprunter l’avenue de Coligny à La Rochelle, il n’avait jamais eu de problème sur cet itinéraire auparavant. « Nous n’avons jamais eu de problème sur cette avenue, nous avons tout fait pour que tout se passe bien, comme d’habitude. Ce sont des enfants qu’on voit toute l’année, qu’on voit tout le temps. C’est comme s’ils étaient mes enfants, je ne peux pas ne pas réagir à ça et les voir papillonner comme ils papillonnaient, inconscients, ce n’est pas possible » confie-t-il, la gorge nouée.

« On se remet toujours en question », ajoute l’encadrant de cette balade à vélo. « Même si j’ai le soutien de mes supérieurs, je n’arrête pas de me poser des questions. Ai-je oublié quelque chose ? Ai-je fait une erreur ? Et je continue de penser à comment vont les enfants. La chose la plus importante pour moi, c’est comment vont les enfants.

Parmi les sept blessés, une fillette de 10 ans est en « mort cérébrale » à l’hôpital de Tours selon le parquet de La Rochelle. « Concernant les autres enfants blessés, un enfant de 10 ans en urgence absolue est toujours hospitalisé dans un état grave à Poitiers, est-il indiqué dans un communiqué. Un autre enfant de 9 ans initialement hospitalisé à La Rochelle en relative urgence a été transféré à Poitiers pour observation. Une enfant de 11 ans hospitalisée à La Rochelle en urgence absolue connaît une évolution positive de son état de santé. Enfin, un cinquième et dernier enfant de 9 ans en relative urgence a été opéré ce matin. à La Rochelle mais est dans un état stable. Les deux derniers enfants physiquement blessés sont sortis de l’hôpital hier (mercredi).

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV une réduction de prix est-elle possible ? – .
NEXT au cœur du lycée professionnel, d’hier à aujourd’hui