Arrêté le 4 juin au soir à l’hôpital, un homme né en Ukraine est soupçonné d’avoir voulu commettre un attentat visant du matériel militaire français destiné aux Ukrainiens.
Intervention inhabituelle ce mardi à l’hôpital de Roissy. Comme le rapporte Journal du dimanche, le Peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (Psig) a procédé « en urgence », dans la soirée, à l’interpellation d’un homme venu se faire soigner le visage. L’individu a été blessé dans une explosion de peroxyde d’acétone, qui n’est autre qu’une matière très explosive. L’explosion s’est apparemment produite alors qu’il essayait de concevoir un explosif artisanal. Mercredi soir, ce ressortissant ukrainien, originaire du Donbass russophone, était toujours interrogé par les agents de la DGSI.
Après son arrestation mardi, les enquêteurs ont lancé une perquisition dans la chambre d’hôtel où il résidait. Sur place, les policiers ont découvert de faux passeports, des armes légères, de l’argent, mais surtout divers engins explosifs et du nitrate d’ammonium. Ce matériel est connu pour être explosif et surtout peu coûteux, ce qui en fait l’un des éléments essentiels de la mallette du terroriste.
Toujours selon le JDD, le Parquet national antiterroriste (Pnat) se serait saisi du dossier. Les premiers éléments suggèrent que l’homme a tenté de fabriquer plusieurs engins explosifs destinés à détruire du matériel militaire français destiné à l’Ukraine. Il semble que l’individu ait agi seul. Par ailleurs, compte tenu du caractère « artisanal » des engins explosifs, le doute sur leur réelle efficacité semble permis, relaie encore le JDD.
