Le bureau de Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi 6 novembre que le Premier ministre israélien s’était entretenu avec Donald Trump, tout juste élu président des États-Unis : « La conversation a été amicale et cordiale. Le Premier ministre a félicité M. Trump pour sa victoire électorale et les deux hommes ont convenu de coopérer pour la sécurité d’Israël.. “Ils ont aussi discuté de la menace iranienne”il a ajouté. Téhéran est en effet un partisan du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, tous deux en conflit avec l’Etat hébreu.
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre israélien s’était déjà félicité du « Le plus grand retour de l’histoire » : « Votre retour historique à la Maison Blanche offre un nouveau départ pour l’Amérique et un réengagement puissant en faveur de la grande alliance entre Israël et l’Amérique ». Le ministre israélien des Affaires étrangères sortant, et futur ministre de la Défense Israel Katz, a pour sa part affirmé que les deux pays resteraient « fermes » contre l’Iran, leur ennemi commun.
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Naïm Qassem, le nouveau chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran, s’est exprimé dans une vidéo enregistrée avant les résultats de l’élection présidentielle américaine. Il a affirmé que son mouvement ne comptait pas sur l’issue du vote en faveur d’un cessez-le-feu. Il a également affiché sa détermination à poursuivre la lutte contre Israël. Lors de son précédent mandat, Donald Trump avait multiplié les gestes en faveur de l’État hébreu, en déplaçant l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem ou en contribuant à la normalisation des liens entre Israël et plusieurs pays arabes avec les accords d’Abraham. .