le suspect, Taha O., mis en examen pour récidive de meurtres et viols

le suspect, Taha O., mis en examen pour récidive de meurtres et viols
le suspect, Taha O., mis en examen pour récidive de meurtres et viols

Ce Marocain de 22 ans a été remis par la Suisse aux autorités françaises ce mercredi. Taha O. avait déjà été reconnu coupable de viol et était inscrit à l’OQTF.

Taha O., principal suspect du meurtre de Philippine, a été mis en examen pour meurtre et viols répétés, a indiqué ce mercredi soir le parquet de Paris. Il avait été remis par la Suisse aux autorités françaises plus tôt dans la journée, a indiqué le Figaro une Source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV .

Auditionné lundi par le parquet de Genève, ce Marocain de 22 ans a finalement accepté une procédure d’extradition simplifiée, après avoir initialement refusé. Il avait en effet le choix entre l’extradition “simplifié”rapide et extradition “ordinaire”plus long.

Philippine, étudiante de 19 ans à l’université Paris-Dauphine, a disparu vendredi 20 septembre après sa pause déjeuner. Le lendemain, son corps sans vie était retrouvé à moitié enterré dans le bois de Boulogne, non loin de son université. Un suspect, Taha O., a été arrêté le 24 septembre à Genève, en Suisse. Une information judiciaire a été ouverte contre lui pour « meurtre, accompagné ou suivi d’un autre crime, viol, vol et escroquerie ».

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Déjà condamné pour viol et sous OQTF

Ce crime a suscité une immense émotion en et provoqué de vifs débats. À la fin de l’été 2019, peu après son arrivée en France, le suspect avait violé une étudiante de 23 ans dans une forêt de Taverny (Val-d’Oise). En octobre 2021, après deux ans de détention provisoire, Taha O. est condamné par le tribunal pour enfants du Val-d’Oise à sept ans de prison. En juin 2024, après sa sortie de prison, il est placé en centre de rétention administrative (CRA) à Metz. Dans le même temps, la préfecture de l’Yonne a émis à son encontre une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et une demande d’autorisation consulaire a été formulée par les autorités françaises au Maroc.

Le 3 septembre, un juge des libertés et de la détention a autorisé sa libération, tout en reconnaissant un risque de “réitération d’actes criminels”. Le Marocain était alors assigné à résidence dans un hôtel de l’Yonne, où il ne s’est jamais rendu. Le 4 septembre, le Maroc envoie un laissez-passer consulaire à la France, permettant l’expulsion de Taha O., mais ce dernier disparaît ensuite dans les airs. Le corps sans vie de Philippine a été retrouvé moins de trois semaines plus tard.

 
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