Informations clés
- La capacité totale de stockage de gaz de l’UE ne peut garantir la sécurité contre la volatilité des prix due aux ruptures d’approvisionnement.
- Les sources alternatives telles que les États-Unis et l’Azerbaïdjan ont des limites pour satisfaire pleinement la demande totale de l’Europe, laissant persister la dépendance à l’égard du gaz russe.
- Des niveaux de stockage complets assurent une protection mais sont insuffisants pour garantir une sécurité contre les pénuries, en particulier lors d’un hiver exceptionnellement froid.
Bien qu’elle ait atteint sa pleine capacité de stockage de gaz, l’Europe reste confrontée à des prix volatils en raison de perturbations constantes de l’approvisionnement. Bien que l’UE ait diversifié ses fournisseurs au-delà de la Russie, les sources alternatives telles que les États-Unis et l’Azerbaïdjan ne parviennent pas à satisfaire pleinement la demande totale de l’Europe.
La dépendance vis-à-vis du gaz russe persiste, malgré les sanctions imposées par l’UE. La Norvège est actuellement le plus grand fournisseur, fournissant environ 30 pour cent des besoins en gaz de l’UE. Cependant, des incidents récents tels que des arrêts de production sur les plateformes norvégiennes mettent en évidence la fragilité des chaînes d’approvisionnement et le potentiel de volatilité des prix. Des niveaux de stockage complets offrent une certaine protection contre les pénuries, mais ils ne suffisent pas à assurer la sécurité en cas d’hiver exceptionnellement froid.
Des problèmes croissants d’approvisionnement en gaz
Les experts préviennent que la situation de l’approvisionnement en gaz de l’Europe pourrait se détériorer en 2025 par rapport à 2024 en raison de plusieurs facteurs. Les efforts déployés par l’UE pour réduire sa dépendance à l’égard du gaz russe en détruisant la demande ont conduit à une baisse de la consommation, mais les sources alternatives d’approvisionnement ne sont pas encore facilement disponibles. Les nouveaux terminaux d’exportation de GNL connaissent des retards et les gazoducs existants transportant du gaz russe restent essentiels pour approvisionner l’Europe.
Les discussions avec l’Azerbaïdjan concernant d’éventuels échanges de gaz offrent une solution partielle, mais la capacité d’exportation limitée de l’Azerbaïdjan constitue une contrainte. La récente baisse des prix du TTF suite à ces discussions a été de courte durée, car la demande globale de gaz naturel reste élevée, l’hiver approche et l’accord avec l’Azerbaïdjan n’est pas encore finalisé.
Assurer l’avenir énergétique de l’Europe
Si l’UE ne parvient pas à remplacer complètement le gaz russe, les niveaux de stockage pourraient chuter considérablement d’ici la fin de l’hiver, ce qui pourrait entraîner une hausse des prix. Cette situation met en évidence les défis permanents auxquels l’Europe est confrontée pour garantir son approvisionnement énergétique et souligne la nécessité de poursuivre la diversification et d’investir dans des sources alternatives.
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