Publié le 5 novembre 2024 à 20h03 / Modifié le 6 novembre 2024 à 07h35.
Les règles de bonne gouvernance supposent généralement que la personne surveillée soit tenue à distance de son supérieur hiérarchique. Et dans ce cas, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) se retrouvent dans une situation délicate.
Fin septembre, dans un email envoyé à TempsCaroline Kant, vice-présidente de l’hôpital public, censée en prendre la présidence dans moins d’un an, explique à ses collègues du conseil d’administration qu’elle doit désormais se récuser de toutes les questions financières liées à cette institution. Les HUG gèrent un budget de 2,3 milliards de francs, dont 715 millions de francs de subventions sont accordés par l’Etat de Genève. En cause : le fait que son mari occupe le poste de directeur administratif et financier au sein de l’Office cantonal de la santé (OCS), chargé de surveiller les HUG. Il occupe ce poste clé au sein de l’organisation de santé publique depuis quatre ans.
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