C’est incroyable comme on peut laisser des journalistes et des hommes politiques dire ou répéter des bêtises encore et encore !
Le problème auquel nous sommes confrontés en matière de « précarité énergétique » n’est pas la qualité des bâtiments ou des logements.
Dans les années 1980, il n’y avait aucun problème pour chauffer des bâtiments de bien moindre qualité et dans les années 1970, le problème était encore moindre.
Savez-vous pourquoi ?
Parce que l’énergie était bon marché.
C’est aussi simple que cela.
Les gouvernements successifs augmentent les prix de l’énergie année après année.
Pour tenter de cacher leurs augmentations et le pillage de la bande organisée sur la population de ce pays, ils exigent des travaux fous des propriétaires tout en parlant d’indécence énergétique !
Hahahahahahahaha !
La seule indécence ici est l’indécence politique. Disons-le.
L’indécence EST politique.
Vous pouvez isoler autant que vous le souhaitez, à un moment donné vous devez laisser entrer de l’air dans votre maison.
À un moment donné, quand c’est l’hiver, votre air est froid.
À un moment donné, vous devrez le chauffer.
À un moment donné, vous devrez donc payer pour l’énergie.
Ajoutez 20 réacteurs nucléaires supplémentaires et il n’y aura plus d’indécence énergétique si nous baissons les prix de l’électricité.
C’est le problème.
Et justement… Comme le dit Le Figaro avec une Source AFP ici…
Près d’un tiers des Français ont eu froid chez eux l’hiver dernier
« En 2024, un tiers des Français auront souffert du froid dans leur logement. C’est deux fois plus qu’en 2020. Selon le Médiateur de l’énergie, c’est le montant des factures qui pousse les ménages à limiter le chauffage de leur logement. A une semaine de la journée nationale de lutte contre la précarité énergétique, le 12 novembre, le Médiateur rappelle que « la précarité énergétique est toujours forte » mais constate qu’elle « est un peu moins présente dans l’esprit » des personnes vivant dans les 2 007 foyers interrogés en septembre.
En 2024, la consommation d’énergie était une préoccupation pour 85% des ménages, contre 89% en 2023. Mais dans les lois, 75% des ménages déclarent avoir restreint le chauffage pour éviter d’avoir des factures trop élevées, une proportion qui reste importante même si elle est en baisse après cinq années consécutives de forte croissance. Et pour 28 % des consommateurs, les factures d’énergie étaient si élevées qu’ils avaient du mal à les payer. En cas de factures impayées, un ménage risque une coupure de courant chez son fournisseur ou une réduction de la puissance électrique de son logement s’il est bénéficiaire du chèque énergie ou si son fournisseur a décidé de ne plus faire de coupures.
Le nombre d’interventions pour factures impayées a dépassé le million en 2023, selon le Médiateur de l’énergie : 265 000 coupures d’électricité et de gaz, en baisse de 18 % sur un an, mais les réductions de puissance électrique ont augmenté de 15 %, à 736 000. Frédérique Feriaud, directrice générale des services du médiateur national de l’énergie, préconise « une interdiction totale des coupures d’électricité en cas d’impayés ». “L’électricité est un produit essentiel et pourtant, parfois, on a le sentiment qu’en pratique elle n’est pas considérée comme telle”, puisque pour l’eau par exemple, les coupures d’eau pour factures impayées sont interdites, poursuit-elle. Elle estime qu'”un service minimum à puissance réduite est nécessaire pour faire fonctionner les appareils électriques essentiels, comme le réfrigérateur ou un téléphone pour appeler les services sociaux”.
Par ailleurs, parmi les 30 % de ménages déclarant avoir souffert du froid en 2024, 32 % identifient comme cause une mauvaise isolation de leur logement. Pour réduire leur consommation d’énergie, 29 % des ménages envisagent des travaux d’isolation, soit moins qu’en 2023 (32 %). La raison financière reste la raison principale (88% des cas) d’un changement de comportement en matière de dépenses énergétiques, devant les raisons écologiques, avancées par 44% des ménages ayant adapté leurs pratiques (ces deux raisons peuvent se cumuler).
Le problème n’est pas d’isoler davantage.
Ce qui a changé, c’est le prix de l’énergie que nous sommes obligés d’acheter et que beaucoup n’ont plus les moyens de payer.
Ce n’est pas en imposant des contraintes d’isolation aux propriétaires que l’État résoudra les problèmes.
Il faut produire de l’électricité et la vendre moins cher pour que les gens puissent se chauffer. Tout simplement.
Charles SANNAT
“Insolentiae” signifie “impertinence” en latin
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