Ce n’est un secret pour personne, DAZN peine à convaincre les supporters de Ligue 1 de s’abonner. Une commission d’enquête sénatoriale a exprimé le souhait d’introduire un délit de piratage pour mettre fin au streaming illégal des réunions.
C’est un phénomène qui ne cesse de se propager depuis plusieurs saisons en Europe. Face au refus de s’abonner à DAZN qui propose un prix jugé trop élevé pour accéder à la retransmission de la Ligue 1 cette saison, de plus en plus de Français ont recours à l’IPTV ou au streaming illégal pour regarder les matchs. Selon un rapport publié ces dernières heures par une commission d’enquête du Sénat qui s’appuie sur les chiffres de l’ARCOM d’avril, 35% des Français utilisent un VPN ou un DNS alternatif au lieu de profiter du produit via le diffuseur, selon une ARCOM rapport. Une pratique qui ne reste pas sans conséquences pour les finances du football français, puisqu’à long terme cette méthode constitue une réelle menace pour l’économie du championnat de France, qui a déjà connu cet été une crise des droits TV avec l’identité du diffuseur. pour les cinq prochaines saisons qui n’a été révélé que deux semaines avant la reprise de la Ligue 1 et de la Ligue 2.
Le Sénat recommande une solution contre l’IPTV
La commission d’enquête sénatoriale souhaite lutter contre l’IPTV et veut instaurer un délit de piratage, qui reconnaîtrait alors le caractère illégal de la consommation d’événements sportifs via IPTV, à l’instar de ce qui existe déjà. place dans le Code de la Propriété Intellectuelle sur le droit d’auteur. Concrètement, le consommateur ne sera pas pénalisé, contrairement au diffuseur illégal de contenus sportifs. Deux autres mesures ont été évoquées au Sénat, à savoir la possibilité de bloquer les flux illégaux en temps réel et l’incitation pour les fournisseurs alternatifs de VPN et de DNS à bloquer volontairement les streaming illégaux. Même dans les plus hautes sphères politiques françaises, nous commençons à nous mobiliser pour tenter de lutter efficacement contre un fléau dangereux, à moyen terme, pour la santé financière des équipes du championnat et de la LFP, dans le viseur de la justice depuis l’ouverture d’une enquête sur la transaction conclue avec le fonds d’investissement luxembourgeois CVC ces dernières heures.
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