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Alors que le conflit entre Israël et le Hezbollah, débuté le 1er octobre 2023, entre dans un possible tournant, l’armée israélienne a retiré plusieurs brigades du sud du Liban, selon le journal israélien. Yedioth Ahronoth. Ce retrait fait suite aux progrès des négociations de cessez-le-feu, laissant espérer un accord d’ici une à deux semaines.
Selon le quotidien, “les responsables impliqués dans les négociations estiment qu’il est possible de parvenir à un accord d’ici dix à quinze jours”, ce qui a conduit l’armée à réajuster sa présence militaire au sud du Liban. Les discussions se concentrent sur un « document parallèle » qui accompagnerait l’accord et garantirait à Israël la liberté d’action militaire dans le sud du Liban en cas d’échec du mécanisme de maintien du cessez-le-feu.
Vers une désescalade sous conditions
Les progrès dans les négociations de cessez-le-feu montrent une volonté des deux parties d’envisager une désescalade dans les zones frontalières, même si la situation reste tendue. La condition incluse dans le document annexe pour autoriser les actions militaires israéliennes en cas de violation du cessez-le-feu indique qu’Israël cherche à conserver une marge de manœuvre pour répondre aux menaces sécuritaires au-delà de la frontière.
Les défis pour la stabilité régionale
Cet éventuel accord, s’il est finalisé, pourrait offrir un répit aux civils des deux côtés de la frontière après plus d’un mois d’intenses hostilités. Mais les termes des négociations montrent aussi les précautions prises par Israël pour assurer sa sécurité, en maintenant une option d’intervention au sud Liban en cas de reprise des hostilités.
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