Ce mardi matin, la presse israélienne se demande si une fuite de documents a compromis la libération des otages à Gaza. L’affaire, surnommée « le Watergate israélien » par le quotidien Maarivfait trembler le cabinet du Premier ministre, peut-on lire dans les colonnes du Globe.
En septembre dernier, après l’annonce du meurtre de six otages israéliens détenus par le Hamas, les protestations pour un accord sur leur libération ont atteint des niveaux sans précédent en Israël, explique Haaretz dans un article détaillant chaque étape de l’affaire. Selon le quotidien basé à Tel Aviv, Benjamin Netanyahu a utilisé des documents secrets attribués au Hamas et les a divulgués au tabloïd allemand Bild et au British Jewish Chronicle pour saper les manifestations, suggérant que les manifestants étaient « Je suis tombé dans le piège du Hamas ».
Les documents affirmaient que le Hamas prévoyait de faire entrer clandestinement des otages israéliens en Égypte, dans le but de faire dérailler tout accord de cessez-le-feu, rapporte le BBC.
Vendredi, le tribunal de Rishon LeZion a déclaré que plusieurs personnes avaient été arrêtées la semaine dernière, soupçonnées de violations de la sécurité liées à la divulgation non autorisée d’informations classifiées. Parmi eux, l’un des porte-parole de Benjamin Netanyahu, proche du Premier ministre, rappelle Haaretz.
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Une affaire qui a fait réagir l’opposition israélienne, à l’image de Yaïr Lapid. Le chef de l’opposition a tenu dimanche une conférence de presse relayée par Regard sur le Moyen-Orient. «Les détails dont la publication a été autorisée ces derniers jours concernant la grave affaire de sécurité au sein du bureau de Netanyahu devraient alarmer tous les Israéliens. Les proches de Netanyahu sont soupçonnés d’avoir divulgué des documents secrets et d’avoir oublié des documents classifiés afin de compromettre une éventuelle libération d’otages et de mener une campagne médiatique contre les familles des otages. L’affaire est partie du bureau du Premier ministre et l’enquête doit déterminer s’il s’agissait d’ordres venant directement du Premier ministre. Premier ministre. Si Netanyahu le savait, il serait complice de l’un des échecs sécuritaires les plus graves jamais vus. Si Netanyahu ne le savait pas, que sait-il ?demande Yaïr Lapid.
Ce week-end, les familles des otages se sont jointes à l’appel lancé par les journalistes israéliens pour connaître la nature des documents. Dana Pugac est l’une des avocates des familles interrogées par Reuters : « Depuis un an, ils attendent des informations ou des informations sur les négociations pour la libération de ces otages, déclare l’avocat. Si certaines de ces informations ont été volées à l’armée, nous pensons que les familles ont le droit d’être informées de tout détail pertinent.
Dans le Poste de Jérusalemcertaines familles dénoncent un « Campagne empoisonnée contre les proches des otages » et « Un coup de poignard dans le dos de la nation ! » Ce dont Israël a besoin aujourd’hui, plus que jamais, c’est d’un renforcement de son système de contrôle et de vérification, afin que cela ne se reproduise plus, conclut le journal israélien.
En Afrique du Sud, l’arrestation brutale de mineurs illégaux fait réagir la population
Dans le cadre d’une opération massive de lutte contre l’exploitation minière illégale, près de 600 mineurs connus sous le nom de « zama zamas » (« ceux qui tentent leur chance » en zoulou) ont été arrêtés dimanche dans la ville minière d’Orcades, dans le district de Klerk- sdorp, indique Senenews.
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Au cours de la semaine dernière, rapporte le BBCla police a bloqué les livraisons de nourriture et d’eau pour tenter de les forcer à quitter la mine. Affamés et déshydratés, les mineurs ont été contraints de refaire surface, selon la police.
Une stratégie qualifiée de « brutale » par Senenewsvoire « inhumain », pour les riverains interrogés par le journal sud-africain L’étoile. « Une guerre contre les tentatives de milliers de chômeurs des bidonvilles de gagner leur vie, face au manque d’emplois dans le pays »déplore un habitant de Khuma à quelques kilomètres des Orcades, dans les colonnes du quotidien sud-africain.
Les saisies de drogue augmentent en Corée du Sud
Selon les douanes sud-coréennes, les tentatives d’introduction clandestine de drogue dans le pays ont augmenté de 24 % cette année par rapport à l’année dernière, rapporte The Temps de Corée. Entre janvier et septembre, les autorités douanières ont saisi à la frontière 574 kilogrammes de drogue, soit de quoi permettre à 19 millions de personnes d’en consommer simultanément, souligne le quotidien. Dong-a Ilbo.
Ce sont principalement de petites quantités – moins de 10 grammes – qui ont été saisies chez les voyageurs ou dans le courrier international, a indiqué un responsable des douanes, souvent pour leur propre consommation, précise l’agence de presse. Yonhap.
En tête des saisies, la méthamphétamine avec 338 kilogrammes, puis la cocaïne 62 kg et le cannabis 46 kg, indique Dong-a Ilbo. Un classement qui s’explique par une demande constante de méthamphétamine et le prix élevé du marché en Corée du Sud par rapport aux autres pays, précise le quotidien coréen.
Dans le passé, seuls certains groupes, tels que les criminels, certains étudiants internationaux, les riches et les célébrités, étaient connus pour être exposés à la drogue en Corée, analyse l’analyse. Sciencedirect.com. Cependant, il peut désormais être confirmé que le médicament a profondément pénétré la vie des gens ordinaires, ajoute le site scientifique. Selon un rapport de l’Agence nationale de police de 2022, le nombre d’adolescents délinquants a plus que triplé en cinq ans, soulignant que la toxicomanie chez les adolescents est aujourd’hui un problème social majeur en Corée du Sud.
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