«Cela m’a rendu tellement anxieux que j’ai eu le zona!» » – .

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«Cela m’a rendu tellement anxieux que j’ai eu le zona!» » – .

« La sélection a été la pire période de ma vie. » Océane Souhier, 24 ans, se souvient du stress provoqué par l’attente : sera-t-elle acceptée dans le très convoité master de psychologie clinique de l’université de Nîmes ? “On remet notre vie en question, on perd l’estime de soi” poursuit celle qui a fini par intégrer la formation en 2022, après un premier refus qui lui a permis d’étoffer son CV : « Lorsque je n’ai pas été acceptée, j’ai décidé d’en faire un an en effectuant un service civique en zoothérapie. » Elle conclut avec un sourire : « En fin de compte, il suffit de tenir le coup et de ne pas abandonner. »

Depuis la réforme de 2017, la sélection pour l’entrée en master se fait à la fin de la troisième année de licence et non plus, comme c’était l’usage, dès l’obtention d’un master 1 (M1). Une plateforme nationale, My Master, sorte de Parcoursup des masters, a été inaugurée en 2023, avec un calendrier harmonisé et des pratiques de sélection des candidats standardisées.

Chaque étudiant pouvant formuler, sans possibilité de les prioriser, jusqu’à trente souhaits (quinze en formation traditionnelle, quinze en alternance), certaines formations parmi les plus demandées observent une inflation du nombre de candidatures pour un même nombre. de lieux.

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« Peur de passer à la trappe »

Les données publiées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en avril font état de masters très demandés : relations internationales à Paris-I Panthéon-Sorbonne, psychologie clinique à Nîmes, sciences criminelles à Poitiers, etc. Le nombre de candidatures pour ces formations atteint souvent 1 500, pour 20 à 30 places en moyenne.

Cela ne freine pas certains étudiants, tiraillés entre leur envie d’accéder à la meilleure formation pour se former à leur métier et le stress engendré. « J’étais en L2 [deuxième année de licence] a Grenoble quand j’ai compris à quel point « la psychologie en thérapie comportementale, cognitive et émotionnelle » était sélective »se souvient de Julie Buisson, 21 ans, en M1, également à l’université de Nîmes. «Cela m’a rendu tellement anxieux que j’ai eu le zona!» »

La jeune femme multiplie les stages et fait un Erasmus en Ecosse pour mettre toutes les chances de son côté. Elle a obtenu sa licence avec mention. Son travail acharné lui permet d’intégrer, en septembre 2023, le très convoité master de Nîmes. Elle fait partie des 22 étudiants recrutés, sur les 1 315 candidatures reçues.

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« Moi, face à la concurrence, je me mets plutôt la tête dans le sable », confie en riant Marion Dos Santos, 21 ans, étudiante en master de relations internationales à Paris-I (3 449 candidatures pour environ 38 places). L’année dernière, le stress a poussé l’apprenti avocat à formuler 37 vœux et sous-souhaits sur mon master. « J’avais vraiment peur d’être laissé de côté, car mes notes en double diplôme droit-histoire étaient plutôt moyennes, malgré une charge de travail énorme. » La jeune femme est finalement admise à Paris-I et Panthéon-Assas, son université d’origine. Elle choisit la première option. «Je voulais un peu de changement et de nouvelles perspectives»explique Marion Dos Santos.

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