Si Vinicius Junior estime s’être fait voler le Ballon d’Or 2024, finalement remporté par l’Espagnol Rodri, d’autres grands joueurs affirment également avoir été lésés, comme Wesley Sneijder en 2010.
Presque chaque année, le Ballon d’Or fait débat. Si Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo n’ont rien volé ces 15 dernières années, sachant qu’ils comptent parmi les meilleurs joueurs de l’histoire du football, certains sacres de l’Argentin ou du Portugais font encore couler beaucoup d’encre. Comme Vinicius Junior, qui pensait mériter le dernier Ballon d’Or à la place de l’Espagnol Rodri, Wesley Sneijder estime également qu’il aurait dû remporter la plus célèbre récompense individuelle en 2010. Il faut dire que cette année-là, le milieu offensif a remporté la Serie A, la Ligue des Champions et la Coupe d’Italie sous le maillot de l’Inter Milan de José Mourinho. Le Néerlandais a également atteint la finale de la Coupe du monde avec son pays, s’inclinant face aux Espagnols Iniesta et Xavi, qui complètent le podium du Ballon d’Or derrière Messi. Un échec cuisant que Sneijder ne digère toujours pas…
“On m’a aussi volé le Ballon d’Or”
« On m’a aussi volé le Ballon d’Or. Honnêtement, je suis content que les gens en parlent encore en 2024. Les gens n’arrêtent pas de me dire : « Wesley, tu t’es fait cambrioler en 2010 ! Les récompenses individuelles, c’est bien, mais les trophées remportés en équipe, comme remporter la Ligue des champions, tout cela a plus de valeur que de remporter ce Ballon d’Or.a lancé Sneijder dans les colonnes du Daily Mail. Comme Sneijder en 2010 ou Vinicius en 2024, d’autres grands joueurs sont passés à côté du plus beau sacre de leur carrière. En 2018, ce n’est pas Antoine Griezmann qui aurait volé le trophée, par exemple, plutôt que Modric, après le sacre mondial de l’équipe de France. Pareil pour Franck Ribéry en 2013, lorsque le Français tombait sur Cristiano Ronaldo et Messi malgré sa saison stratosphérique avec le Bayern Munich. Quoi qu’il en soit, des choix ont été faits et certains joueurs vivent avec des regrets, mais cela fait aussi partie de la belle histoire du Ballon d’Or.
