Personne n’a vu celui-ci venir. Pas même lui probablement. Dans un dimanche qui avait débuté de la pire des manières avec une élimination dès la Q2 et une pénalité de 5 places sur la grille (déjà connue), Max Verstappen se savait condamné à l’exploit s’il voulait espérer ne pas perdre du terrain sur Lando Norris. dans la course au titre.
Pour ce faire, vous deviez exécuter le plan parfait et espérer que tout se déroulerait à votre avantage. Heureusement, les dieux de la F1 étaient de son côté, lui qui ne traversait pas la meilleure période de sa saison. Dix-septième sur la grille, Max Verstappen a réussi à remonter 6ème avant la mi-course et a ensuite profité des différentes épreuves pour déjouer les pronostics.
Entre un drapeau rouge tombé du ciel qui lui a permis de lutter envers et contre tout pour la victoire et les malheurs de Lando Norris, le Néerlandais ne pouvait rêver mieux.
« Ce fut une montagne russe émotionnelle pour moi.» avoua-t-il, encore surpris de se retrouver dans cette position. Cela a commencé avec ce drapeau rouge en qualifications pour lequel je n’ai vraiment pas eu de chance. Parti 17ème, je savais que la course allait être très difficile. Mais nous sommes restés à l’écart des problèmes, nous avons fait les bons choix, nous étions sereins et la voiture a volé. Tous ces éléments combinés ont rendu ce résultat possible. Gagner d’aussi loin sur la grille… C’est incroyable.
C’est très difficile de dépasser ici avec le nouveau bitume. Il n’y a qu’une seule ligne de course que vous pouvez réellement emprunter. Alors je savais que je devais y aller. Évidemment, il est facile de bloquer les pneus dans cette situation. J’ai essayé de trouver le bon équilibre et je me sentais aussi plus en confiance avec les freins. Ça aide. »
Vainqueur au Brésil, Max Verstappen renoue avec la victoire pour la première fois depuis le Grand Prix d’Espagne le 23 juin. Entre temps, il avait enchaîné 10 dimanches sans le moindre succès. D’autant que les 62 points d’avance qu’il possède désormais sur Lando Norris lui offrent une première balle de match. L’équation est simple : finir devant l’Anglais à Las Vegas (17 novembre). S’il y parvient, il sera sacré pour la quatrième fois de sa carrière et consécutive.
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