« Si en début d’année, ils nous avaient dit ça, ils nous auraient pris pour des fous », retient Mathieu Acebes après la victoire contre Bordeaux

« Si en début d’année, ils nous avaient dit ça, ils nous auraient pris pour des fous », retient Mathieu Acebes après la victoire contre Bordeaux
« Si en début d’année, ils nous avaient dit ça, ils nous auraient pris pour des fous », retient Mathieu Acebes après la victoire contre Bordeaux

La sortie sur blessure du capitaine et trois-quarts centre de Jerónimo de la Fuente (37e) a précipité l’entrée de Mathieu Acebes dont la der à Aimé-Giral a été aussi scrutée que prévu. Cinquante-cinq dernières minutes dans un chaudron qui ont vu l’USAP réaliser une belle prestation en s’imposant 37-30 face à Bordeaux.

Il avait certes imaginé tous les scénarios, mais lorsque David Marty lui a demandé d’enlever son dossard, Mathieu Acebes n’a pensé qu’à une chose, garder le curseur là où le plaçaient ses coéquipiers (28 -16 à 35).e). Son premier ballon porté vers Moefana l’a définitivement lancé dans un combat qu’il ne voulait pas rater.

Avec retenue et humilité, Mathieu Acebes a profité avec empressement des derniers instants sur la pelouse d’Aimé-Giral, en famille, pour remercier le public et ses proches, avant de se présenter en conférence de presse. Un exercice qu’il a effectué avant même de prononcer son discours, le denier dans les vestiaires de la cathédrale.

Quelles sont vos premières émotions après la dernière de votre carrière à Perpignan ?

C’est que du bonheur de voir les supporters heureux car c’est une victoire contre une grande équipe et c’est le plus important de la soirée, même s’il y avait des animations organisées pour les titulaires en fin de match.

Comment avez-vous abordé l’événement en mettant énormément l’accent sur votre der tout au long de la semaine ?

Vous savez, je suis un compétiteur et je me mets dans ma bulle, sans trop d’émotion pour ne pas perdre pied. Je ne voulais pas rater le match contre une très grande équipe.

Mais l’émotion n’est-elle pas très présente en ce moment ?

Je n’ai jamais caché l’amour que j’ai pour l’USAP. Je suis tombé amoureux de l’USAP. J’ai fait des erreurs, mais je garderai la même attitude jusqu’à la dernière minute, c’est ma plus grande richesse. Des hauts et des bas, c’est la vie, mais jeJ’ai donné sans compter, pendant les entraînements, les matchs et en dehors. Ce samedi soir, je sais qu’il me reste encore une ou plusieurs rencontres à jouer. Je veux être quelqu’un d’honnêteté et d’intégrité jusqu’à la fin. J’ai tout partagé dans ce club, des hauts et des bas, des hauts et des bas, mais le plus important c’est de rester honnête toutes ces années.

« Nous avons trop souffert ces dernières années pour nous enflammer ou nous prendre pour les autres.

Mesurez-vous l’évolution du statut de cette équipe entre janvier et juin ?

Le contrat est rempli. Si quelqu’un nous avait dit ça en début d’année, il nous aurait pris pour des fous. Oui, c’est quelque chose de beau de se retrouver dans cette position. Nous avons défié tous les pronostics et c’est une fierté. On ne se pose pas de questions, car on a trop souffert ces dernières années pour s’enflammer, ou se prendre pour les autres. Nous continuons à travailler et à prendre soin de nous.

Lors de cette rencontre, les inquiétudes sur l’ambition de l’équipe ont été rapidement levées…

Parce qu’il était important de briser cette spirale négative et qui plus est, contre un grand nom. Tous les amateurs de rugby ont adoré cette mi-temps de haut vol, mais le plus important c’est le résultat à la fin. Nous allons travailler et voir ce qui se passe samedi prochain, mais ce serait bien de se qualifier.

 
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