la bonne veine anti-gaspillage d’une start-up de Seine-Saint-Denis

la bonne veine anti-gaspillage d’une start-up de Seine-Saint-Denis
la bonne veine anti-gaspillage d’une start-up de Seine-Saint-Denis

Par

Inès Cussac

Publié le

2 novembre 2024 à 7h04

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Les bonbons sont à Halloween ce que les chocolats sont à Pâques. Surplus. Un surstockage, un changement de conditionnement ou de date de péremption justifie le retrait de ces produits des rayons. De quoi titiller l’esprit d’initiative de Clément Méry et Jonathan Negrin, les co-fondateurs de la start-up anti-gaspillage Willy. Comme dans le film où l’enfant sauve l’orque, les deux amis sauver la nourriture de la poubelle.

Avec leur e-commerce, devenu chef des anti-gaspis depuis sa création en 2022 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), ils proposent aux consommateurs un concept simple : jeter moins pour dépenser moins.

Bonbons en surstock

Les supermarchés ont une nouvelle fois vu les bonbons d’Halloween arriver en masse à l’approche du 31 octobre 2024. Maintenant que la date fatidique est passéeils se précipitent vers les poubelles. Quelques gourmandises ont pu être sauvées grâce aux deux entrepreneurs audoniens. A la veille de cette célébration, « onze produits » étaient présentés sur la plateforme en ligne. Le nombre pourrait donc « doubler ou tripler ».

Chez Willy anti-gaspi, ces denrées marquées de fantômes et de sorcières sont proposées 30% moins chères qu’ailleurs. « La grande distribution impose des stocks minimaux aux fournisseurs pour commercialiser leurs produits. Ils sont donc obligés de les surproduire », explique Clément Méry. Selon lui, cette exigence de sour stockage est la principale raison du gaspillage des bonbons.

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Un impact positif

Le catalogue proposé par Willy anti-gaspillage évolue quotidiennement en fonction de la rédaction du jour. Depuis 2022, 500 000 produits secs et d’hygiène ont été sauvés des dents de la benne à ordures. Le gaspillage alimentaire a toujours été « un risque pour la planète ». A Saint-Ouen, il s’est transformé en une « opportunité » d’affaires et de porte-monnaie. La start-up, passée de 2 à 19 salariés en un clin d’œil, travaille avec 250 producteurs et marques. Cela a aussi ses exigences : les produits doivent être locaux, bio et avec des nutri-scores honorables.

La collaboration est aussi bénéfique pour la santé que pour le budget. Les produits du quotidien sont à prix réduits, en moyenne de -25 à -50%. De quoi attirer près de 100 000 clients et en fidéliser 25 000. « Nous avons une communauté engagée, il y a une relation de confiance qui a été créée », souligne Clément Méry dont la volonté de proposer « un coffret à impact positif » a constamment guidé les projets.

Après avoir testé le secteur du textile au Sri Lanka et de la restauration à New York, il s’engage enfin contre le gaspillage alimentaire en Île-de-. « Ce sont des secteurs très différents mais il y avait des projets à impact positif», se souvient-il. En 2021, lui et Jonathan Negrin forment leur duo en lançant une épicerie bio en ligne. Le concept évolue et donne naissance à l’anti-gaspillage Willy dont il tire un constat : “certaines périodes produisent encore plus d’invendus comme la rentrée scolaire, Pâques… Et ce, pendant et après la date”, résume l’entrepreneur. qui prépare une distribution gratuite d’agendas scolaires pour les étudiants de l’Université de Saint-Denis le mercredi 6 novembre.

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