Leurs noms sont familiers aux Bagnolais… Ils ont en effet donné leur nom aux rues et places de la ville. Ce vendredi, les élus actuels ont déposé une gerbe de fleurs sur chacune des tombes de ces anciens maires.
C’est une première. Après la cérémonie du Souvenir, les élus ont parcouru les allées pour déposer des fleurs sur les tombes de six anciens maires de la ville enterrés dans la ville qu’ils ont servie. Ainsi Henri Jeanjean, conseiller général, et maire de 1945 à 1953. « Il a joué un rôle important dans la résistance, à Bagnols et dans le quartier »souligne un fin connaisseur de l’histoire locale. Responsable de l’ancêtre d’EDF pour le secteur, il fut d’une grande aide à la résistance, plongeant la ville dans l’obscurité lorsque les actions de résistance l’exigeaient. Son successeur, Pierre Boulot, maire de 1953 à 1977, fut l’instigateur de la transformation de la ville avec l’arrivée du nucléaire. « Il a ouvert un sillon large et fructueux et a œuvré pleinement en faveur du bien public. »
Des noms familiers pour les Bagnolais
Théodore Lacombe présida aux destinées de la ville de 1870 à 1874 puis de 1878 à 1880. Louis Charrier, pharmacien, fut élu maire en 1912, à l’âge de 28 ans. Il décéda trois semaines avant la signature de l’armistice de 1918, après avoir contracté la grippe espagnole. Émile Bertin-Boissin fut maire de 1900 à 1912 et de 1925 à 1927.
Quant au médecin qui deviendra une figure de la résistance, Joseph Arène, il ne fut maire que dix mois en 1919-1920, puis se consacra à son mandat de conseiller général de canton.
Les élus Christian Baume, Philippe Berthomieu, Maxime Couston, Raymond Masse, Christian Suau et Claude Roux ont pu chacun déposer une gerbe en l’honneur des conseillers. Ils ont également, non sans émotion, honoré d’un bouquet la tombe de Maurice Soullier, président de la Fnaca de Bagnols, décédé le 25 septembre.
