une forte croissance africaine mais sous la menace de l’inflation (Assemblées de la BAD)

une forte croissance africaine mais sous la menace de l’inflation (Assemblées de la BAD)
une forte croissance africaine mais sous la menace de l’inflation (Assemblées de la BAD)

Légende : croissance du PIB réel, par région du monde, 2020 à 2025.

Dans le climat de Nairobi, alternant chaleur et fraîcheur, le rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique a été dévoilé le 30 mai. Ce document phare, présenté en marge des réunions de la Banque africaine de développement (BAD), offre une vision globale de la situation africaine. économique, unifiant l’analyse de l’Afrique subsaharienne et de l’Afrique du Nord.

Une croissance robuste sous le spectre de l’inflation

En 2023, l’Afrique a enregistré un ralentissement de sa croissance économique, passant de 4,1% en 2022 à 3,1%. Cependant, les perspectives semblent prometteuses avec des prévisions de rebond pour 2024 et 2025, où la croissance du PIB réel est attendue à 3,7 % et 4,3 % respectivement. Cette dynamique positive devrait voir 41 pays africains dépasser leurs performances de 2023 et 15 d’entre eux atteindre une croissance supérieure à 5% en 2024.

Diverses perspectives régionales

  • Afrique de l’Est : Leader en termes de croissance, prévoyant un bond de 1,5% en 2023 à 4,9% en 2024 et 5,7% en 2025.
  • Afrique centrale : Anticipe un ralentissement en 2024 à 4,1%, mais une amélioration en 2025 à 4,7%.
  • Afrique du Nord : Prévoit une décélération de 4,1% en 2023 à 3,6% en 2024, suivie d’une reprise à 4,2% en 2025.
  • Afrique du sud : estime une augmentation progressive de 1,6% en 2023 à 2,7% en 2025, avec des contributions significatives de l’Afrique du Sud.

Défis et opportunités structurels

La structure économique de l’Afrique n’a pas subi de transformations majeures depuis les années 1990, les secteurs traditionnels restant prédominants. Cependant, pour catalyser sa transformation structurelle et s’aligner sur les performances d’autres régions en développement, l’Afrique doit donner la priorité aux investissements dans l’éducation, l’énergie, la productivité et les infrastructures. Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, souligne que cela nécessitera la mobilisation de ressources pour combler un déficit de financement estimé à 402 milliards de dollars par an.

Inflation et déficits budgétaires

L’inflation reste une préoccupation majeure, avec des taux élevés en Afrique de l’Est (26,5 % en 2023) et en Afrique de l’Ouest (20,3 %). Les déficits budgétaires, bien que légèrement aggravés depuis la pandémie de COVID-19, devraient commencer à se réduire, revenant lentement aux niveaux d’avant la pandémie grâce à une gestion prudente des dépenses et à des mesures de mobilisation des recettes.

L’Afrique, bien que confrontée à d’importants défis économiques et climatiques, montre des signes de résilience et de potentiel de croissance. Les efforts visant à réformer les modèles de financement des banques multilatérales de développement et des institutions financières internationales sont essentiels pour soutenir cette trajectoire ascendante.

 
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