qu’est-ce que cela signifie en pratique ? – .

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l’essentiel
A l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, le 31 mai, l’hôpital Rangueil (CHU de Toulouse) devient officiellement un « Centre de santé sans tabac ». Il est déjà interdit de fumer dans un hôpital, alors que signifie ce terme ?

La Journée mondiale sans tabac prend une dimension supplémentaire ce vendredi 31 mai à l’hôpital Rangueil (CHU de Toulouse). L’établissement devient officiellement un « lieu de santé sans tabac », c’est-à-dire un lieu où il est interdit de fumer à l’intérieur comme à l’extérieur… Ce qui doit déjà être le cas selon la loi du 1er février 2007. Si simple manifestation d’intention ?

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« Nous allons au-delà de l’interdit avec une charte qui sera réévaluée chaque année. Nous sommes dans une démarche globale qui vise à offrir un environnement sain pour tous, à dénormaliser le tabagisme et à faciliter l’accès au sevrage. Le temps de l’hôpital est un temps sans tabac, comme quand on prend l’avion pour plusieurs heures”, résume Sébastien Fleury, sage-femme et tabacologue au CHU de Toulouse, porteur du projet “Place de santé sans tabac” qui bénéficie d’un financement. de 330 000 euros de l’Agence régionale de santé (ARS Occitanie) pour deux ans et demi.

Des lieux de « tolérance au tabac » mais temporaires

« On pourrait retirer les cendriers à l’extérieur, mettre de grands panneaux d’interdiction, mais cela serait mal accueilli par le personnel et les usagers de l’hôpital. Nous misons sur la formation, pour que le personnel soignant puisse parler tabac, identifier les besoins et proposer de l’aide, notamment l’accès aux substituts nicotiniques qui est un droit. Le budget de cet appel à projets permet la formation, la communication et l’achat de testeurs de CO (monoxyde de carbone). carbone), de mettre en place une signalétique spécifique, pour proposer des consultations de sevrage tabagique aux personnels hospitaliers pendant leurs heures de travail. Nous pensons que l’effort collectif sera payant pour que l’absence de tabac entre en jeu. en morale», précise encore Sébastien Fleury.

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La loi interdisant l’implantation de zones fumeurs, le site hospitalier de Rangueil sera donc équipé de zones dites « de tolérance au tabac » qui sont en cours de repérage. « L’idée est que ces espaces soient éloignés des alentours et isolés, un peu comme des abribus, et qu’ils soient temporaires. Dans un hôpital 100 % sans tabac, ils pourraient par exemple devenir des abris pour vélos », explique le porteur du projet.

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Après Rangueil, la démarche sera étendue aux sites de Larrey et Purpan. « Nous avons presque fini d’identifier les espaces de tolérance dans ces deux lieux, pour proposer une signalétique globale cohérente », conclut Sébastien Fleury.

 
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