Rapports
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Tandis que le gouvernement prépare un nouveau durcissement des règles, les chômeurs rencontrés à la Maison des Chômeurs, qui leur offre chaleur et réconfort, partagent leurs réflexions et leurs difficultés.
« Tous nos droits nous sont retirés. On contribue, on travaille mais on ne peut même plus faire de pause. » peste Jean-Pierre sous sa casquette de basket américain. Cet intérimaire de 55 ans s’est précipité dans le petit appartement transformé en bureaux, au rez-de-chaussée d’un immeuble HLM qui abrite l’Accueil des chômeurs, pour récupérer du courrier. A l’image de ce grand pieu précipité, plus de 500 personnes sans logement stable sont domiciliées dans cette petite résidence du quartier Rangueil à Toulouse, explique derrière le comptoir un retraité bénévole de 70 ans.
Jean-Pierre dit avoir pris connaissance du nouveau tour de vis ciblant les demandeurs d’emploi sur BFMTV. « C’est le jeune Attal, mais il devrait venir en discuter avec nous ici plutôt que de se laisser suivre partout par une caméra. Déjà lorsque Pôle Emploi est devenu France Travail, cela n’a rien changé du tout. Nous sommes traités comme des vaches pour exprimer notre lait. Si cela continue, il faudra bientôt payer les patrons pour trouver du travail. Ils devraient plutôt puiser dans les caisses des patrons pour réparer leur bêtise, c’est eux qui ont l’argent.» estime l’intérimaire en se précipitant vers la station de métro pour éviter la pluie menaçante.
« Vague de colère au visage »
Stéphane, un quadragénaire tatoué, est encore plus expéditif. “C’est
