La famille Vesoul voulait voir Vesoul ! – .

La famille Vesoul voulait voir Vesoul ! – .
La famille Vesoul voulait voir Vesoul ! – .

La famille Vesoul est venue dans notre agence. – © Philippe Combrousse

Un couple et leurs deux filles, originaires de La Réunion, ont séjourné quelques jours dans la commune préfectorale dont ils portent le nom.

Avouez-le, ce n’est pas courant de s’appeler… Vesoul. Ce nom, comme nous l’avons vérifié, est celui qui figure sur les passeports de Jean-Olivier Wilman, de Yolaine, de son épouse, de Maëlys et d’Emie, leurs filles et évidemment, de Marie-Sylvette, sa mère. Car à l’époque, lorsque l’information nous est parvenue, nous avons tout de suite cru à une blague, jusqu’à ce que tout ce petit monde pousse la porte de l’agence de notre hebdomadaire - de Vesoul, passage obligé lorsqu’on s’appelle Vesoul.

Durant quelques jours, en début de semaine dernière, la famille Vesoul est restée à Vesoul et a déambulé dans les rues. « Le premier commerce que nous avons découvert, c’est la boutique Quelle pas!, située rue Leblond, nous avons un magasin qui a la même enseigne dans notre ville, sauf que le point d’exclamation est remplacé par un point d’interrogation, mais le « L’activité est identiques, on peut y trouver des vêtements et des objets de seconde main », rapporte Yolaine.

« Nous sommes fiers de nous appeler Vesoul », souligne Pierre-Olivier Wilman après avoir parcouru la ville préfectorale (le Jardin Anglais, l’espace de loisirs du lac…) et échangé avec les habitants.

Jeudi, avant de poursuivre leur séjour en France près d’Auxerre, la famille s’est entretenue avec Alain Chrétien, maire, qui leur a offert à cette occasion un livre sur Vesoul, mais aussi des casquettes, des stylos et un sac de courses. “C’est la première fois que je rencontre une famille qui s’appelle Vesoul”, leur a expliqué le préfet de la ville.

Si Marie-Sylvette, 64 ans, était déjà venue en France métropolitaine en 2010, dans le cadre d’un pèlerinage à Lourdes avec un groupe de Réunionnais, en revanche, c’était une première pour son fils et sa belle-fille. , restant à Saint-Gilles-les-Bains. Lequel atterrit à Orly, après onze heures et demie de vol.

« Nous avions entendu parler de Vesoul grâce à la chanson de Brel dont ils nous parlaient », raconte Jean-Olivier Willman, indépendant dans le bâtiment et les travaux publics, qui habite à quelque 12 000 km de la ville de Vesoul.

Leur visite à Vesoul s’inscrivait dans le cadre d’un voyage à Lyon où l’aînée de leurs filles, Maëlys, 9 ans, participait à un concours de danse classique où elle obtint 2e prix. Une élève de quatrième, pensionnaire du studio de ballet de Saint-Gilles-les-Bains, école de danse qu’elle fréquente depuis trois ans, a terminé première à La Réunion, avec en prime d’être la préférée du jury. « Nous avons eu deux mois pour préparer le voyage », explique Yolaine, secrétaire médicale.

“Avez-vous de la neige?” » demande Jean-Olivier Willman, 35 ans, qui n’a aucun souvenir, sauf à travers la fenêtre du petit écran, d’avoir aperçu un flocon de neige. « Actuellement, chez nous, les températures tournent autour de 30 degrés et avoisinent les 15 degrés en hiver », précise-t-il.

Concernant l’origine de son nom de famille, il ne dispose d’aucun document à ce sujet. Jean-Olivier Willman a promis de se pencher sur la question avant de revenir à Vesoul la prochaine fois. Il est chez lui ici !

 
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