Le premier ministre Justin Trudeau appelle tous les pays à se joindre à l’appel lancé lors de la Conférence ministérielle sur la dimension humaine afin de faire tout leur possible pour rapatrier les enfants ukrainiens kidnappés par la Russie.
Pierre Saint-Arnaud
La Presse Canadienne
M. Trudeau s’est ainsi adressé, jeudi matin, aux représentants de plus de 70 pays, ministres des Affaires étrangères et ambassadeurs, réunis à Montréal pour cette conférence organisée par le Canada, la Norvège et l’Ukraine pour préparer une déclaration commune pour le retour des enfants ukrainiens.
Les enfants ukrainiens kidnappés par la Russie doivent être rendus à leurs familles. Les prisonniers de guerre doivent être libérés.
Justin Trudeau, premier ministre du Canada
Son discours faisait suite au témoignage vidéo d’un adolescent ukrainien qui racontait son enlèvement et les obligations autoritaires imposées par ses gardes russes avant de pouvoir retrouver sa famille.
“Ils nous regardent”
Justin Trudeau a rappelé que le Canada, comme plusieurs autres pays, a accueilli de nombreux réfugiés ukrainiens. Ces réfugiés, et plus encore les Ukrainiens encore dans leur pays, « nous surveillent. Ils attendent de nous que nous fassions ce qu’il faut, que nous prenions toutes les mesures nécessaires pour assurer le triomphe de l’Ukraine, la protection de son peuple, de ses enfants et de son identité », a-t-il déclaré. a plaidé le Premier ministre.
Il a profité de la présence de toutes ces délégations internationales pour rappeler que ce conflit s’étend bien au-delà des frontières de la Russie et de l’Ukraine. Partant d’une conséquence immédiate pour les populations vulnérables qui dépendent des céréales ukrainiennes pour leur survie, il a poursuivi en affirmant que « l’ensemble de la communauté internationale doit faire tout ce qui est nécessaire pour mettre fin à cette guerre d’agression, que ce soit à cause de l’insécurité alimentaire, des conséquences de la désinformation russe dans le monde, en raison de la manière dont la Russie a encouragé d’autres régimes totalitaires et sapé le droit international.
Le colloque, qui a débuté mercredi, se terminera jeudi au Palais des congrès de Montréal.
Canada