Le 1er novembre 2024, jour férié qui tombe cette année un vendredi, apporte son lot de nouveautés : revalorisation du SMIC à 2%, retour des pneus hiver dans certaines régions, baisse des prix du gaz… Opinion indépendante fait le point.
Revalorisation du SMIC à 2%
Lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale le 1er octobre, le Premier ministre s’est engagé à améliorer le niveau de vie des Françaisnotamment face au coût élevé de la vie, avec plusieurs priorités.
Donc, le salaire minimum sera augmenté de 2% à partir du 1er novembreanticipant ainsi la hausse prévue au 1er janvier 2025. Cette hausse porte le salaire minimum légal net mensuel à environ 1 426 euroscorrespondant à une anticipation de l’ajustement automatique lié à l’inflation.
Pour rappel, le Smic est le seul salaire indexé à l’inflation. Il bénéficie chaque année d’un augmentation mécanique au 1er janvier et des réévaluations ont également lieu au cours de l’année dès que l’inflation dépasse 2 %.
Obligation pneus hiver
Du 1er novembre au 31 mars 2025il sera obligatoire, dans certaines communes de zone montagneuse (Alpes, Corse, Massif central, Jura, Pyrénées, Vosges), d’équiper votre véhicule de pneus d’hiver ou avoir chaînes ou chaussettes de neige.
Cette obligation concerne 34 départements. L’objectif est de renforcer la sécurité des usagers en réduisant les risques spécifiques liés à la conduite sur routes enneigées ou verglacées. Il s’agit également d’éviter les situations de blocage dans les régions montagneuses.
Tous les véhicules à quatre roues et plus sont concernés par ce changement réglementaire. : véhicules légers, utilitaires, bus et poids lourds. Une nouvelle signalisation informera de l’entrée dans une zone nécessitant un équipement obligatoire.
Vacances d’hiver
Les vacances d’hiver sont fixées du 1er novembre 2024 au 31 mars 2025. Ce délai suspend le expulsions locativesnotamment en cas de dettes impayées.
Certaines exceptions s’appliquent cependant, comme pour les locataires bénéficiant d’un relogement, les squatteurs, ou encore les conjoints dont l’expulsion du domicile conjugal a été ordonnée par le juge aux affaires familiales.
A la fin de la trêve, et si le problème n’est pas résolu, la procédure d’expulsion locative peut être reprise et réalisée par huissier de justice.
Baisse des prix du gaz
Alors que le « prix moyen de référence » du gaz a augmenté de 5,37% en octobre, il passera de 137,2 à 135,9 euros le MWh, soit une baisse de 0,95%indique la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
En détails, le prix moyen du gaz pour le chauffage augmentera à 0,10932 euros par kWh tandis que celui pour la cuisine et l’eau chaude atteindra 0,13830 euros par kWh.
A noter que depuis la fin du prix réglementé de vente du gaz, le « prix moyen de référence » est publié chaque mois par la CRE pour aider les consommateurs à choisir leur contrat.
Mois sans tabac
Cette année marque la 9e édition du « Mois sans tabac », invitant les fumeurs à relever le défi d’arrêter de fumer pendant 30 jours en novembre. Cette initiative offre un accompagnement personnalisédes outils comme l’application Service Info Tabacet un suivi téléphonique.
Augmentation des pensions complémentaires
Depuis le 1er novembre les retraites complémentaires des anciens salariés du privé seront augmentées de 1,6%soit en dessous de l’inflation moyenne prévue par l’Insee pour 2024 (2 %), du régime qui les rémunère, l’Agirc-Arrco.
Cette réévaluation équivaut à une augmentation de 13 euros par mois en moyenne pour une pension complémentaire de 800 euros, précise leAFP. Selon les personnes, la partie complémentaire de la pension pour les salariés du privé représente entre 20 % et 60 % de la pension totale.
Dépistage de la drépanocytose chez les nouveau-nés
Dans le cadre du programme national de dépistage néonatal, le dépistage de la drépanocytose sera généralisé à tous les nouveau-nés, à partir du 1er novembre. Jusqu’à présent, elle était réalisée uniquement à l’étranger et de manière ciblée en France métropolitaine.
Cette maladie du sang héréditaire est la maladie génétique la plus courante à la naissance. En France, le nombre d’enfants dépistés pour la drépanocytose a augmenté ces dernières années, passant de 431 nouveau-nés dépistés en 2016 à 684 en 2022*.
En 2022, 84 syndromes drépanocytaires majeurs ont été détectés et confirmés, soit une incidence d’une personne sur 1 065 dans la population générale.*.
*Haute Autorité de Santé
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