les 3 frères mis en examen demandent leur libération

les 3 frères mis en examen demandent leur libération
les 3 frères mis en examen demandent leur libération

l’essentiel
Trois frères des Pyrénées-Atlantiques mis en examen pour tentative de meurtre et violences aggravées sur un homme poignardé le 8 mai à Tarbes demandent leur libération. Requêtes examinées par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Pau les 22 et 24 mai.

Deux semaines après la tentative de meurtre survenue le 8 mai dans le quartier de l’Arsenal à Tarbes, l’un des trois frères originaires des Pyrénées-Atlantiques mis en examen et incarcérés dans cette affaire a déposé une demande de mise en liberté le 22 mai devant la chambre de l’instruction du tribunal d’instance de Pau. d’Appel selon nos confrères béarnais.

Si tous les trois sont soupçonnés d’avoir infligé pas moins de 4 coups de couteau à un homme de 29 ans, un militaire du 35e régiment d’artillerie parachutiste de Tarbes qui passait sa soirée en boîte de nuit entre amis, le Béarnais âgé de 20 ans, a présenté son version des faits aux magistrats palois. Des déclarations bien éloignées de celles de la victime et de ses proches qui avaient déclaré aux enquêteurs de la police vouloir arrêter le groupe qui était à l’origine des dégâts.

Des insultes racistes ?

Lors de leurs auditions en garde à vue, les trois frères ont assuré qu’ils auraient été victimes d’insultes racistes. Ce qui aurait eu pour effet de déclencher la bagarre et de faire paniquer les plus jeunes. Il aurait alors sorti le couteau par peur et aurait frappé. Seul problème, la victime est catégorique : l’aîné de la fratrie serait le seul à l’avoir poignardé.

Interrogé par les magistrats de la chambre de l’instruction à l’audience, ce dernier, âgé de 23 ans, n’a pas souhaité répondre aux questions selon nos confrères de France Bleu Béarn Bigorre qui ont assisté aux débats. Les trois frères auraient profité du trajet retour en voiture de Tarbes jusqu’à leur lieu de résidence pour se mettre d’accord sur la version des faits à livrer et jeter l’arme du crime sur l’autoroute A64.

Relation de sang

“Comme dans les rixes, on ne savait pas que les responsabilités initiales étaient partagées”, s’est défendu Me Jacques Bertrand, avocat du prévenu. “Quand on regrette, on dit la vérité, pas du tout”, a déclaré le procureur général qui s’est farouchement opposé à la libération du jeune homme. Et d’argumenter que dans ce cas, le risque de concertation entre les frères concernés, liés à la fois par le sang et par le secret, reste bien trop élevé.

Pour l’avocate des parties civiles, Me Stéphanie Balespouey, ni les victimes ni la population bigourdan ne comprendraient une telle décision tant les faits allégués font référence aux heures les plus sombres du quartier festif de Tarbes. « Les décès d’Enzo Péridy et de Julien Da Silva ont suscité tant d’émotion… »

Il faudra attendre le 28 mai pour savoir si le jeune homme sera maintenu en détention. Ses deux frères ont formulé la même demande, examinée le 24 mai par le même tribunal.

Parallèlement, l’enquête se poursuit afin de comprendre ce qui a déclenché ce déchaînement de violence et définir les responsabilités de chacun.

 
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