Opération policière lancée en Nouvelle-Calédonie pour “reprendre le contrôle” du territoire – rts.ch

Opération policière lancée en Nouvelle-Calédonie pour “reprendre le contrôle” du territoire – rts.ch
Opération policière lancée en Nouvelle-Calédonie pour “reprendre le contrôle” du territoire – rts.ch

L’Etat français est passé à l’offensive dimanche en Nouvelle-Calédonie pour tenter de “reprendre le contrôle total” du territoire. Une opération d’envergure est menée par les gendarmes sur la route reliant la capitale Nouméa à l’aéroport international.

La colère des indépendantistes, provoquée par une réforme du corps électoral de l’archipel du Pacifique Sud, a déclenché un cycle de violence marqué par des jours et des nuits d’incendies, d’affrontements et de blocus.

>> Revoir les images des affrontements dans la nuit de lundi à mardi :

Nuit de violences en Nouvelle-Calédonie / L’actualité en vidéo / 34 sec. / Mardi à 12h12

En l’absence de vols à destination et en provenance de la Nouvelle-Calédonie, suspendus depuis mardi, l’exécutif français a donné la priorité à la liaison entre Nouméa et son aéroport international.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le X le début, dimanche matin, d’une « opération d’envergure » mobilisant « 600 gendarmes, dont une centaine du GIGN », unité d’élite de la gendarmerie nationale française.

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>> Pour comprendre la situation en Nouvelle-Calédonie, lire : La crise en Nouvelle-Calédonie exacerbée par son passé colonial

Obstacles et barrages routiers

L’opération consistait à envoyer un convoi depuis Nouméa pour lever tous les obstacles sur cet itinéraire. Il est composé, entre autres, de véhicules blindés de gendarmerie et d’engins de chantier qui dégagent le passage. Toutefois, certains barrages supprimés par le convoi ont été rétablis dès son départ.

Des journalistes de l’AFP ont constaté qu’à midi dimanche, à Nouméa et dans les villes voisines, la circulation pour ceux qui voulaient quitter la ville vers le nord-ouest restait entravée. Les indépendantistes filtrent le passage à travers de nombreux barrages routiers, constitués notamment de pierres et d’appareils divers.

Si ces journalistes ont pu rejoindre l’aéroport de La Tontouta dans l’après-midi, ils ont dû s’arrêter à différents barrages routiers, dont certains étaient tenus par des hommes armés de bâtons ou d’armes blanches.

De nouveaux renforts attendus

Le Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie a annoncé dimanche dans un communiqué l’arrivée imminente de « plusieurs centaines de forces de sécurité intérieure, de soutien logistique et opérationnel et de sécurité civile », en plus des renforts déjà envoyés.

“Au total, 230 émeutiers ont été arrêtés” en près d’une semaine, a-t-il ajouté.

Rétablir cette circulation est d’autant plus urgent que la Nouvelle-Zélande et l’Australie ont annoncé dimanche avoir demandé à la France de pouvoir faire atterrir des avions, afin de rapatrier leurs ressortissants.

Samedi, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie estimait que 3.200 personnes étaient bloquées faute de vols, soit parce qu’elles ne pouvaient pas quitter l’archipel, soit parce qu’elles ne pouvaient pas le rejoindre.

juma avec ats

 
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