« Cela devient urgent », Adess recherche de nouveaux locaux à Morlaix

« Cela devient urgent », Adess recherche de nouveaux locaux à Morlaix
« Cela devient urgent », Adess recherche de nouveaux locaux à Morlaix

Passé le portail du 52, route de Garlan, à Morlaix, vous entrez dans un immense parc, un lieu hors du temps, d’un calme que rien ne peut troubler, au point qu’il est fréquemment traversé par des cerfs. L’Association pour le développement de l’économie sociale et solidaire du Pays de Morlaix (Adess) y est implantée depuis 2017, dont la vocation depuis sa création en 2009 est de soutenir le développement de projets portés par des particuliers ou des associations. . Un cadre idyllique, mais seulement en apparence. C’est ce qu’expliquent Émilie et Éliane, salariées du collectif : « En novembre dernier, à cause de la tempête, notre sous-sol a été inondé, ainsi que la chaudière. Il a explosé et est en panne depuis : nous n’avons plus de chauffage. Si nous n’avions pas reçu l’aide de Repair, à Pleyber-Christ, qui nous a prêté des radiateurs électriques, cela aurait été intenable ! « .

« Cela devient urgent, les locaux se dégradent de plus en plus »

Et d’ajouter, pointant du doigt des panneaux isolants manquants ou trempés d’humidité qui tombent en lambeaux : « Le propriétaire, un particulier, ne fait rien. Depuis 2021, nous cherchons à déménager dans un endroit plus confortable. Mais voilà, ça devient urgent : les locaux se dégradent de plus en plus ! « . Un avis partagé par les autres occupants de l’étage. En effet, l’Adess met à disposition des espaces de travail à d’autres collectifs, dédiés à l’aide à la petite enfance, à la protection de la nature, à la transition écologique ou encore à l’aide à la création d’entreprises. . Cela représente la présence quotidienne d’une dizaine de structures permanentes, soit une vingtaine de salariés et environ 300 bénévoles.

« Nous sommes résilients, c’est notre ADN »

Pour Loïc de l’Association des cinémas occidentaux pour la recherche (Acor), pour Nicolas du collectif Buzuk, ainsi que Marie-Emmanuelle du webmédia Éco-Bretons : « Un hiver supplémentaire dans ces conditions n’est absolument pas envisageable. Nous recherchons activement une solution, mais nous sommes vite confrontés à la réalité des prix. « . Alors quelle pourrait être la solution ? « L’idéal serait un propriétaire engagé, qui disposerait d’un local de 200 à 300 m², capable d’accueillir l’ensemble de nos structures. Nous souhaitons maintenir notre cohésion, c’est une dynamique que nous ne voulons pas briser. Cela dit, nous étudions toutes les propositions : nos capacités financières sont très limitées. » L’appel est donc lancé, pour un départ prévu vers fin septembre. A défaut : « Nous sommes résilients, c’est notre ADN ! « .

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