Depuis que les enquêteurs de la section de recherche de Strasbourg ont réussi à mettre la main sur le véhicule du suspect, le 26 juin, ils ont mené un travail minutieux pour tenter de retrouver Lina. Si Samuel Gonin s’est suicidé en juillet dernier, emportant avec lui une part de l’Histoire, le corps du jeune adolescent a finalement été retrouvé mercredi 16 octobre à moitié immergé dans un cours d’eau.
La découverte a été faite dans la Nièvre, près de Nevers, dans une zone boisée isolée, à plus de 500 kilomètres du lieu de sa disparition. Selon les informations de RTL, au total près de 170 hectares ont été fouillés par les gendarmes autour des lieux où le suspect s’est arrêté dans sa voiture.
Grâce au véhicule, les enquêteurs ont connu les grandes lignes du parcours emprunté par Samuel Gonin après l’enlèvement de Lina. Les gendarmes ont géolocalisé les lieux où il se déplaçait, mais surtout là où il s’arrêtait. A chacun de ces points d’arrêt, les enquêteurs ont ensuite défini une zone de recherche dont la taille variait notamment en fonction du temps d’arrêt du suspect. Dans ces zones, chaque mètre carré a ensuite été ratissé. Selon le terrain, les gendarmes ont utilisé des drones, mais aussi des chiens Saint Hubert, spécialisés dans la recherche de corps.
Toujours selon les informations de RTL, afin de mener à bien ces recherches, chaque enquêteur a été géolocalisé dans la zone de recherche. Ils emportaient chacun une balise GPS qui permettait de connaître leurs déplacements au mètre près lors du balayage et donc de ne rien rater. «Une fois qu’on a fouillé une zone, on ne devrait plus avoir besoin d’y retourner», explique une personne proche du dossier.
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