Présidentielle américaine : qui sera le colistier de Donald Trump ?

« Mon prochain vice-président sera choisi par vous » est l’une des nombreuses phrases accrocheuses qui figurent en tête des nombreux courriels que Donald Trump envoie presque quotidiennement à ses partisans.

Le candidat républicain les invite ainsi à élire son colistier idéal pour l’élection présidentielle de novembre prochain.

Dès qu’on clique sur les liens, on peut indiquer un nom et les questions les plus importantes que le candidat doit aborder : la situation à la frontière, la lutte contre l’avortement, l’élimination de « l’État profond » (État profond), stopper la vague de crimes voire d’ingérences électorales.

Une fois les réponses choisies, il faut sortir sa carte bancaire pour que, soi-disant, les réponses soient prises en compte.

Donald Trump étant ce qu’il est, on doute sérieusement qu’il laisse à ses ouailles le soin de déterminer qui sera à ses côtés, face à la vice-présidente sortante Kamala Harris, dans moins de six mois. Mais ce type de techniques de collecte de fonds est utilisé par des politiciens de tous bords.

En fait, qui sont les personnes susceptibles de figurer sur la liste républicaine ? Il n’y a qu’à voir ceux qui font tout pour attirer l’attention de l’ancien locataire de la Maison Blanche.

Ces candidats potentiels montent sur les barricades sur toutes les plateformes médiatiques, pour marteler le message trumpiste de chasse aux sorcièresde persécution politique et de système judiciaire corrompu.

Moyennant une contribution financière, les partisans de Donald Trump peuvent soumettre leurs vœux quant au choix du candidat à la vice-présidence.

Photo : capture d’écran du site Web de Donald Trump

Ils ont un point commun : tous sont prêts à faire le sale boulot de l’ex-président lors de son premier procès pénal à New York, c’est-à-dire répéter le message d’une prétendue persécution politique et attaquer frontalement les témoins. puisqu’ils ne sont pas soumis à un silence comme celui contre Donald Trump, qui fait face à 34 chefs d’accusation pour falsification de documents commerciaux.

La valse des vassaux de Trump

Alors que ses partisans sont plus que clairsemés, chaque jour, au tribunal de Manhattan, et que même sa famille proche s’est montrée plus que discrète dans son soutien au tribunal, Donald Trump a finalement reçu la visite de candidats potentiels en signe de soutien.

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Le sénateur JD Vance (au centre) regarde Donald Trump s’exprimer lors d’un point de presse à l’extérieur de la salle d’audience.

Photo : Getty Images / Piscine

Lundi, c’est JD Vance, sénateur républicain de l’Ohio qui s’était montré autrefois critique à l’égard de Donald Trump, mais qui est rapidement revenu sur le rang. Son nom a beaucoup circulé depuis qu’il a assisté à un récent événement à Mar-a-Lago et à d’autres événements de collecte de fonds prévus ces jours-ci.

Fidèle à l’ex-président, il a tenté de discréditer Michael Cohen, l’ancien avocat de M. Trump. Ce type est un criminel reconnu coupable» a-t-il déclaré devant le tribunal de Manhattan. Une personne raisonnable croit-elle ce que dit Michael Cohen ?

Mardi, c’était au tour de Vivek Ramaswamy, l’ancien rival de M. Trump dans la course à l’investiture présidentielle, de se présenter à Manhattan. L’homme d’affaires, qui a été le premier à quitter cette course ingagnable en janvier dernier, a toujours été parmi les favoris de l’ex-président.

La vivacité et les idées très à droite de M. Ramaswamy semblent avoir séduit Donald Trump. Au point de lui faire une place, sans doute pas comme colistier, mais dans son éventuelle administration.

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Vivek Ramaswamy s’est positionné très tôt pour avoir les faveurs de Donald Trump.

Photo : Getty Images/David Dee Delgado

Vous doutez des élections, un préalable ?

Le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott, également ancien candidat déclaré à l’investiture républicaine, n’est pas en reste. Depuis plusieurs jours, il remplit la mission de discréditer le processus électoral si Donald Trump ne remporte pas les élections de novembre.

En fin de semaine, dans l’émission Rencontrer -la question a été posée : Vous engagerez-vous à accepter les résultats des élections de 2024 ? Sa non-réponse : Le président sera Donald Trump.”,”text”:”Au final, le 47ème président sera Donald Trump.”}}”>A terme, le 47e président sera Donald Trump. Lorsqu’on lui a demandé davantage, Scott a répondu : Ceci est ma déclaration.

Egalement présente dans cette course non officielle, la représentante new-yorkaise Elise Stefanik a ajouté son grain de sel en déclarant qu’elle n’accepterait que les résultats. s’ils sont constitutionnels.

Dans le même esprit, le représentant de Floride Byron Donalds, que certains considèrent également comme un candidat potentiel à la vice-présidence, a ajouté davantage sur le sujet : Tant que les localités respectent les lois électorales adoptées par le pouvoir législatif, oui. Dans les deux cas, il est difficile de comprendre ce que tout cela signifie en dehors du Trumposphère.

>>Mike Johnson s'adresse aux médias devant le tribunal pénal de Manhattan au nom de l'ancien président Donald Trump.>>

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Mike Johnson, lui-même empêtré dans une révolte dans certains rangs de son parti, est venu prêter main forte à Donald Trump.

Photo : Getty Images/David Dee Delgado

Même Mike Johnson, le président de la Chambre des représentants, s’est présenté devant les médias à Manhattan pour affirmer son soutien à l’accusé. Cet élu de Louisiane, dont on n’avait jamais entendu parler, est apparu comme par miracle lors du tumulte de l’extrême droite du parti républicain qui a fait expulser Kevin McCarthy de son siège de président de l’institution.

Il était là, sans doute pas par intérêt pour le poste de vice-président, mais certainement pour bien se souvenir de Donald Trump, pour montrer qu’il souhaite conserver son poste après novembre à la tête de la Chambre. Il a dénoncé le témoin vedette des procureurs, Michael Cohen, un homme qui est clairement en mission de vengeance personnelle et qui est largement connu comme témoin ayant des problèmes avec la vérité.

L’apprenti, Version « VP »

Donald Trump était un as de la télé-réalité L’apprenti, sur NBC, pendant 14 saisons. Il a donné un entretien d’embauche à plusieurs candidats, les a éliminés un à un et a finalement proposé au dernier un poste de cadre supérieur au sein de son entreprise.

Aujourd’hui, il n’y a pas d’interview télévisée formelle, mais Donald Trump semble utiliser la même formule en regardant tous ses substituts potentiels le défendre et faire l’éloge de lui lors du procès pénal qu’il subit actuellement à New York. York.

>>Kristi Noem, élue républicaine du Dakota du Sud.>>

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Kristi Noem, en 2011, avant sa « Trumpification ». Son nom circule pour devenir la candidate à la vice-présidence de Donald Trump.

Photo : Getty Images / Chip Somodevilla

Sa célèbre formule Vous êtes viré“, “texte”: “Vous êtes viré”}}”>Vous êtes viré (Tu es viré) devrait cependant déjà s’adresser à Kristi Noem, la gouverneure du très conservateur Dakota du Sud. Celui que certains voyaient comme un candidat sérieux au poste de colistier semble avoir chuté dans cette course.

Cependant, comme le souligne New York Timesqui a parlé de trumpification, même sa transformation physique ces dernières années a coïncidé avec cette volonté de se rapprocher de Donald Trump. Selon la chroniqueuse Vanessa Friedman, qui scrute l’image des politiques, Kristi Noem Jr., ou encore une version brune de Lara Trump, l’épouse d’Eric Trump et nouvelle co-présidente du Comité national républicain », « texte » : « commence à ressembler à un sosie mort de Kimberly Guilfoyle, Donald Trump Jr. fiancée. , ou encore une version brune de Lara Trump, l’épouse d’Eric Trump et nouvelle coprésidente du Comité national républicain”}}”>commence à ressembler à un sosie de Kimberly Guilfoyle, la fiancée de Donald Trump Jr., ou encore à une version brune de Lara Trump, l’épouse d’Eric Trump et nouvelle coprésidente du Comité national républicain.

>>Kristi Noem prend la parole lors de la conférence annuelle d'action politique conservatrice dans le Maryland.>>

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La gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, autrefois favorite pour le poste de vice-président de Donald Trump, semble en perte de vitesse en raison de la publication de son livre.

Photo : afp via getty images / MANDEL NGAN

Son livre Pas de retour !qui visait à se présenter aux électeurs comme une femme forte avec de forts idéaux politiques de droite, a été fortement critiquée pour ses inexactitudes.

Il y a la rencontre avec le dictateur nord-coréen Kim Jong-un, qui ne semble pas avoir eu lieu, mais aussi la rencontre avec le président français Emmanuel Macron, qu’elle dit avoir annulée, et la conversation menaçante avec l’ancienne ambassadrice des Nations Unies Nikki Haley. , dont elle dit se souvenir. (Les représentants de M. Macron et de Mme Haley ont rejeté ses déclarations.)

Mme Noem a également admis dans son livre avoir abattu de sang-froid le chien de sa famille, âgé de 14 mois, parce qu’il ne pouvait pas être dressé pour être un chien de chasse. Au cours de sa tournée médiatique, qualifiée par certains de désastreuse, elle a systématiquement refusé de s’excuser ou de reconnaître ses mensonges. Son chien est-il mort, dans tous les sens du terme, dans cette course à la vice-présidence ? Le temps nous le dira, mais l’étoile du gouverneur Noem a beaucoup moins brillé la semaine dernière.

Au final, ce sera de toute façon Donald Trump qui choisira son numéro deux. Son dernier colistier, devenu vice-président, Mike Pence, ce qui lui a permis de s’attirer le soutien des républicains évangéliques, a fait preuve d’une loyauté sans égard envers M. Trump pendant toute la durée de son mandat.

Il a été « récompensé » par l’opprobre du président défait, qui lui a reproché de ne pas en avoir fait plus lors de l’assaut infâme du 6 janvier 2021.

Se présenter à ce poste peut coûter cher, mais certains dirigeants républicains sont prêts à prendre le risque et à devenir le numéro 2 d’un président potentiel qui aura 78 ans en novembre prochain.

 
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