il place une bouteille de gaz dans l’ambulance volée et tente de se suicider en la faisant exploser

il place une bouteille de gaz dans l’ambulance volée et tente de se suicider en la faisant exploser
il place une bouteille de gaz dans l’ambulance volée et tente de se suicider en la faisant exploser

Le pire a été évité jeudi à Nandy, après la folie d’un ambulancier apparemment suicidaire qui voulait mettre fin à ses jours de manière spectaculaire, voire explosive.

Il est environ 13h35. Cet homme d’une quarantaine d’années vient de voler une Skoda Octavia à la compagnie d’ambulances où il travaille à Savigny-le-Temple. Il a placé une bouteille de gaz dans l’habitacle, sur le siège passager avant. Ses collègues s’en sont rendu compte et ont immédiatement informé la police. Le message passe sur les ondes pour diffuser l’alerte. Une patrouille de la brigade des accidents qui passait par là l’a croisé. La police lui a ordonné de s’arrêter, mais l’ambulancier a refusé d’obtempérer.

Sur la D 50 entre Savigny-le-Temple et Nandy, il poursuit sa course à toute vitesse, brise deux barrières forestières pour pénétrer dans le bois de Sénart, fait demi-tour, zigzague sur la voie 2 x 2 et percute une autre voiture. Plusieurs équipes de police le traquent. Alors qu’il est arrêté, la police pense pouvoir enfin l’arrêter mais il recommence à la dernière seconde et percute un véhicule de police.

Dans sa course folle, il finit par se retrouver coincé dans un fossé et ne peut plus aller plus loin. Les policiers sont sortis de la voiture et ont vu que le conducteur se penchait près de la bouteille de gaz alors qu’il essayait d’allumer un briquet. Il y a urgence car par la vitre entrouverte, une odeur d’essence s’échappe déjà de la voiture… Avec un sang-froid et un courage héroïques, deux policiers brisent les vitres de la voiture et sortent l’homme désespéré du véhicule. .

Et ils y parviennent non sans difficulté car l’ambulancier résiste et se débat. L’un d’eux est blessé à la main droite qui a reçu des coupures et lacérations, sans doute liées aux vitres qu’ils ont brisées, l’autre présente une coupure au front. Mais le pire a été évité.

L’homme est placé en garde à vue à l’hôpital. Il tient des propos incohérents typiques d’une personne déprimée et suicidaire. Il est vu par un psychiatre qui prononce l’abolition totale de son discernement. Sa garde à vue prend fin, il est automatiquement hospitalisé. L’affaire ne fera pas l’objet de poursuites judiciaires.

 
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