Des recommandations qui répondent aux défis – .

Des recommandations qui répondent aux défis – .
Des recommandations qui répondent aux défis – .

Le Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a présidé vendredi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la cérémonie de clôture de la phase nationale du Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale, dont les travaux ont duré cinq jours. . Ces rencontres permettront aux Maliens de définir une direction commune pour l’avenir de leur pays. Il s’agissait de l’étape finale d’affinement et de synthèse des solutions proposées lors des phases précédentes de ce dialogue censé apporter la paix et la réconciliation à notre pays.

Le président de la Transition a indiqué qu’une fois de plus notre destin collectif était en jeu et « nous avons donné la preuve qu’en nous inspirant de nos valeurs laïques, nous pouvons relever les défis historiques ». Selon le colonel Assimi Goïta, face à la gravité de la situation dans laquelle se trouvait notre pays et qui menaçait les fondements mêmes de l’État, le peuple malien a exploité une prise de conscience qui lui a permis de s’engager sur le chemin de la réalisation de sa souveraineté.

Après le succès de l’Opération Dogukolo qui a permis de récupérer la Région de Kidal et d’autres localités importantes du pays après une décennie d’occupation sur fond de séparatisme, il était indispensable de dénoncer l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, a indiqué le chef de État. Selon lui, cette urgence justifiait à bien des égards l’initiation d’un dialogue direct entre Maliens dont l’objectif était de diagnostiquer les causes des conflits intra- et intercommunautaires afin d’esquisser une architecture de paix durable, recoudre le tissu social. . et renforcer le vivre ensemble.

Le Président de la Transition s’est dit heureux de voir que les Maliens ont compris cela et se sont appropriés le processus. Pour lui, c’est le peuple, dans toute sa diversité ethnique, religieuse et socioprofessionnelle qui s’est exprimé. “Le dialogue inter-malien aura tenu toutes ses promesses et c’est avec un immense espoir que nous envisageons désormais une résolution durable du problème de la paix et de la réconciliation dans notre pays sans ingérence extérieure”, a souligné le Chef de l’Etat. . qui a exhorté les instances de la Transition à prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre et au suivi diligent des recommandations formulées. “Avec ce dialogue, les Maliens viennent de poser la première pierre de la construction du Mali Kura, c’est-à-dire un Mali en paix, réconcilié, fort et prospère”, a ajouté le président Goïta.

Auparavant, le président du Comité directeur avait indiqué que ce dialogue était un exercice d’opinions, d’apports citoyens, de partage de points de vue, de recommandations pertinentes pour notre avenir commun. Il a rappelé l’esprit de la lettre de mission du président de la Transition, à savoir le respect de toutes les opinions lors des débats.

Selon lui, les participants se sont transcendés pour parler uniquement du Mali et pour le Mali. Il affirme également que les Maliens souhaitent rester imprégnés de leurs mécanismes endogènes de gestion des conflits. Et cette nouvelle architecture devrait leur permettre, face à chaque situation de crise, de recourir à leur propre génie de médiation pour que personne n’ait encore besoin de recourir à un arbitre tiers extérieur, bien souvent peu familier avec nos us et coutumes séculaires. . . , fixé sur ses propres calculs.

L’ancien Premier ministre a remercié tous ceux qui ont contribué au succès de ces rencontres, notamment - nationale publique et privée dont la couverture a été complète et professionnelle. Il salue l’Amap, l’Ortm, la SMTD-SA, l’Agetic, la Maison de -, le Studio Tamani, - indépendante dans sa diversité, les médias traditionnels et web.

RETOUR DES RÉFUGIÉS ET DES PERSONNES DÉPLACÉES – Plusieurs recommandations ont été formulées. Au niveau du thème 1 « Paix, réconciliation nationale et cohésion nationale », les participants ont recommandé le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs villages ou sites d’origine, la dissolution des milices et groupes d’autodéfense et « assurer l’encadrement socioprofessionnel ». réintégration de leurs combattants. Favoriser l’utilisation de nos us et coutumes comme moyens de prévention, de gestion et de résolution des conflits, renforcer les capacités des autorités et légitimités traditionnelles en matière de prévention, de gestion et de résolution des conflits communautaires. Et d’engager le dialogue avec tous les mouvements armés maliens, d’instaurer une journée nationale du pardon, d’ouvrir un dialogue doctrinal avec les groupes armés dits « jihadistes ».

Pour le thème 2 « questions politiques et institutionnelles », les participants ont exigé : consolider les acquis démocratiques, réviser la Charte de la Transition, prolonger la durée de la Transition de 2 à 5 ans jusqu’à ce que le pays se stabilise et encourager la candidature du Colonel Assimi Goïta à la prochaine présidentielle. élection. Pour élever également au grade de général, les colonels Assimi Goïta, Malick Diaw, Abdoulaye Maïga, Sadio Camara, Ismaël Wagué et Modibo Koné.

Pour le thème 3 « économie et durabilité », il s’agissait de renforcer la gouvernance et la planification économique, de garantir l’équité et la transparence dans la gestion des affaires publiques, de renforcer la fiscalité intérieure, de réduire le train de vie de l’État, de promouvoir la création d’entreprises et de créer une banque de la diaspora. Mais aussi développer et diversifier les sources d’énergie pour assurer la sécurité énergétique du pays.

Pour le thème 4 « aspects sécuritaires et défense territoriale », les recommandations sont : moraliser le processus de recrutement dans les Forces armées et de sécurité, disposer d’une armée professionnelle et bien équipée, réaliser une meilleure couverture territoriale par la révision de la carte militaire, encadrer les artisans armuriers dont les compétences peuvent être utilisées pour l’émergence d’un savoir-faire endogène, identifier et collaborer avec les fabricants d’armes artisanales pour un meilleur contrôle, militariser les corps paramilitaires, créer des centres de déradicalisation.

Pour le thème 5 « géopolitique et environnement international », il a été recommandé de promouvoir une diplomatie directe, active, forte basée sur l’information, la communication et les valeurs culturelles, de renforcer la diplomatie avec les pays d’Asie et du Golfe. , développer un partenariat de bon voisinage et établir une coopération forte entre les forces de défense de sécurité des pays de l’Alliance pour les États du Sahel (AES) et créer une unité de garde-frontières.

Dieudonné DIAMA

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