son père pris en otage par les Allemands pendant la guerre, raconte-t-elle

son père pris en otage par les Allemands pendant la guerre, raconte-t-elle
son père pris en otage par les Allemands pendant la guerre, raconte-t-elle

Par

Chloé Tissot-Dupont

Publié le 11 mai 2024 à 17h36

Voir mon actualité
Suivre L’Orne Combattante

« Nous nous sommes réfugiés chez un oncle à Bas-Fay, car tout le monde avait quitté Flers. »

Avec l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, Janine Divrandé et sa famille quittent Flers pour se réfugier chez son oncle à Bas Fay.

Mensuel à partir d’août 1944les libérateurs anglais sont aperçus sur la route de Caen, le père de Janine descend vérifier la route et une sentinelle allemande a disparu.

Un concours de circonstances

« Dans le village, quelqu’un passe et dit : Estafettes anglaises transmis le route de Caenen d’autres termes, les libérateurs anglais arrivaient.

Pendant que le père de Janine va à la rencontre libérateursil croise un groupe d’Allemands dont la sentinelle a disparu.

« Le groupe allemand qui restait monta au village et prit otages. Mon père étant descendu là-bas a été pris en otage », se souvient Janine.

Les occupants sont mécontents et l’emmènent avec d’autres personnes du village. Ils les emmènent au Bas Fay.

Vidéos : actuellement sur -

Au milieu d’un chemin coupant deux champs, ils s’arrêtent, placent les prisonniers dans l’un des deux champs, placent une sentinelle au centre du chemin et le reste du groupe s’installe dans le deuxième champ.

« Il m’a dit après : pendant que les Allemands parlaient là, ma vie se déroulait en dix secondes sous mes yeux, j’ai revu toute ma vie », confie-t-elle.

Pour lui, pas question de mourir comme un lapin.

Janine Divrandé

Pour son père, pas question de mourir comme un lapin, raconte Janine. Pour s’échapper, il devait quitter le terrain, passer devant la sentinelle et courir.

« A cette époque, les messieurs n’avaient que des galoches aux pieds. Ce que fait mon père, c’est qu’il enlève ses galoches et les met au visage de la sentinelle », rit-elle. “La sentinelle est déconcertée, il a couru, il avait un intérêt.”

Janine raconte alors que son père, qui souffrait de rhumatismes, a dû cacher dans un jardin pour s’échapper aux Allemands. Comme il ne pourra plus marcher après sa course, il sera retrouvé plus tard par sa famille inquiète, qui viendra le chercher.

Un soulagement pour tous

« Nous ne savions pas s’ils avaient les noms. » Une fois rentré chez lui, il se cacha dans le grenier au cas où les Allemands pourraient obtenir son nom. La famille est stressée. ” Vers 3 heures du matin le matin, on frappe à la porte, je ne te le dis pas anxiété » .

Heureusement pour eux, c’est un « monsieur du Journal de Flers », pris en otage en même temps que son père, qui leur annonça que le reste des otages a été libéré à Ronfeugerai [commune devenue une commune déléguée au sein de la nouvelle commune d’Athis-Val-de-Rouvre en 2016, n.d.l.r]et avons pu rentrer à pied.

Janine confie qu’elle pense que les Allemands ont fui à cause des Anglais qui venaient reprendre la ville : « les Allemands ont dû se dire qu’ils étaient foutus ».

« Quand on les voit partir, on ne sait pas s’ils vont revenir », confie Janine qui s’inquiète pour son père qu’elle craint de ne pas voir. ne reviens jamais.

Elle déclare encore que, dans des moments comme celui-ci, il ne faut pas avoir peur et garder son calme.

Lorsque cet événement a eu lieu, elle était seulement 14 ans et côtoyait souvent Allemandsson père tient un salon de coiffure à Flers.

« Ce sont des anecdotes que personne ne connaît. Les gens ne connaissent pas toujours les petites histoires qui représentent événements majeurs pour certains », a-t-elle finalement ajouté.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon -.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le célèbre chef new-yorkais James Kent décède à 45 ans
NEXT baisse des prix dans plusieurs régions françaises