Le chef du Shin Bet a rencontré son homologue égyptien au Caire

Le directeur du Shin Bet, Ronen Bar, a rencontré le chef des renseignements égyptiens Abbas Kamel au Caire ce dimanche, a rapporté le média Walla, citant « une Source proche de cette réunion ».

Selon Walla, les deux hommes ont discuté de l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations pour un accord de cessez-le-feu et la libération des otages, sans progrès notable.

Les deux hommes auraient discuté des moyens de reprendre les pourparlers et le dialogue avec le chef du Hamas Yahya Sinwar, qui a récemment contacté le médiateur du Qatar après plusieurs semaines de silence à Gaza.

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Toujours selon la même Source, la question du poste frontière de Rafah entre Gaza et l’Egypte, fermé depuis mai, était également à l’ordre du jour, lorsque l’armée israélienne a lancé son offensive sur cette ville du sud de Gaza.

Le corridor de Philadelphie, qui longe la frontière entre Gaza et l’Égypte et est désormais sous contrôle militaire israélien, a également été évoqué.

Le Shin Bet n’a pas souhaité commenter cette information.

Le chef du renseignement égyptien Abbas Kamel assiste à une réunion des ministres des Affaires étrangères et des chefs du renseignement égyptiens et soudanais au palais Tahrir, au Caire, en Égypte, le 8 février 2018. (Khaled Elfiqi/Pool photo via AP)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré à plusieurs reprises son opposition à toute forme d’accord obligeant Israël à se retirer du couloir de Philadelphie afin d’empêcher le Hamas de faire de la contrebande. via tunnels d’armes d’Egypte.

Le mois dernier, le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré que l’armée israélienne pourrait se retirer du couloir de Philadelphie pendant six semaines dans le cadre d’un accord visant à libérer les otages sans mettre en danger leur sécurité.

Walla a déclaré que le voyage de Bar était le premier depuis le 22 août d’un haut responsable israélien en Egypte concernant les négociations de cessez-le-feu. À l’époque, les chefs du Shin Bet et du Mossad s’étaient rendus au Caire pour discuter du déploiement de Tsahal le long du couloir de Philadelphie et de la réouverture du terminal de Rafah dans le cadre d’un accord. Les pourparlers n’avaient pas abouti à l’époque et les tensions entre Israël et l’Égypte n’avaient depuis lors fait qu’augmenter.

Le silence prolongé de Sinwar a également retardé ces pourparlers.

Yahya Sinwar, chef du Hamas à Gaza, saluant ses partisans lors d’une réunion des factions palestiniennes, dans son bureau de la ville de Gaza, le 13 avril 2022. (Adel Hana/AP)

Les différentes tentatives pour parvenir à un nouvel accord avec le Hamas concernant la situation des otages – après celle de novembre qui avait permis la libération de 105 otages dans le cadre d’une trêve d’une semaine et en échange de centaines de prisonniers de sécurité palestiniens – ont échoué et stagnent depuis, avec Israël se concentre sur la lutte contre le Hezbollah au Liban.

Depuis un an, l’organisation terroriste tire presque quotidiennement des roquettes et des drones en signe de solidarité avec le Hamas.

Selon les États-Unis et Israël, le Hamas n’est pas, pour l’instant, intéressé par un accord.

Dimanche, les proches des otages du Hamas ont célébré le premier anniversaire du 7 octobre 2023, lors d’un événement auquel ont participé des diplomates étrangers au siège du Forum pour les otages et les familles des disparus à Tel Aviv.

L’objectif de cet événement était d’attirer « l’attention du monde entier » sur le sort des otages, explique le Forum, et de « signaler l’urgence d’agir pour obtenir la libération des otages ».

Le gouvernement est critiqué – y compris dans les milieux de la Défense, des proches des otages ou d’autres sources bien informées – pour ne pas avoir fait le nécessaire pour parvenir à un accord permettant la libération de la centaine d’otages encore en liberté. Gaza.

Ces allégations se sont poursuivies dimanche, selon le journal Haaretz citant des responsables de la défense témoignant sous couvert d’anonymat qui accusent le gouvernement de négliger les négociations avec le Hamas et de favoriser la poursuite de la guerre dans le but de reprendre et de se réinstaller dans une partie de la bande de Gaza.

Selon ces sources, les autorités politiques n’ont pas discuté des otages avec des médiateurs étrangers depuis l’échec du dernier cycle de négociations en août.

Des familles d’otages détenus par des terroristes du Hamas à Gaza et des militants bloquent l’autoroute Ayalon à Tel Aviv, lors d’une manifestation appelant à la libération des captifs, le 12 octobre 2024. (Erik Marmor/Flash90)

Netanyahu dément régulièrement les rumeurs selon lesquelles Israël voudrait rétablir des colonies civiles au sein de l’enclave suite à sa lutte contre le Hamas, mais des membres d’extrême droite de son gouvernement sont ouvertement favorables à ce que le pays revienne au départ de Gaza, en 2005, de ses civils et ses soldats.

Sur les 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023, 97 restent à Gaza, dont les corps d’au moins 34 d’entre eux dont la mort a été confirmée par l’armée israélienne.

Le Hamas détient également deux civils israéliens entrés volontairement dans la bande de Gaza, respectivement en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats israéliens tués en 2014.

 
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