qu’attendre de Laffont pour son retour à la compétition après un an d’interruption

qu’attendre de Laffont pour son retour à la compétition après un an d’interruption
qu’attendre de Laffont pour son retour à la compétition après un an d’interruption

Un an après avoir pris la décision de faire une pause dans le ski et la compétition, Perrine Laffont sera de retour cette saison avec l’équipe de en Coupe du de ski de bosses. La Pyrénéenne basée en Haute-Savoie semble avoir retrouvé la fraîcheur mentale et physique pour performer à nouveau au plus haut niveau, avec les Championnats du Monde en ligne de mire, et déjà les Jeux d’hiver en 2026.

Son sourire et sa décontraction se lisaient facilement vendredi dernier au siège de la FFS à Annecy, lors d’une journée « rentrée » dédiée aux médias et aux tournages pour les partenaires.

Après un an de pause, Perrine Laffont est de retour, prête pour cet hiver. À l’automne 2023, la championne olympique 2018 et quintuple championne du monde annonce, contre toute attente, vouloir faire une pause dans la compétition et le ski. Après plus de dix ans au plus haut niveau, elle a confié être « à genoux », invoquant une grande fatigue mentale et physique accumulée. Il est temps de « digérer », comme l’expliquent certains de ses proches.

Depuis, Perrine Laffont prend le temps. Sans jamais vraiment arrêter l’entraînement physique, la bosseuse n’a skié que quelques fois l’hiver dernier, à l’image de son apparition en décembre sur l’étape de Coupe du monde de l’Alpe d’Huez pour encourager les Tricolores. Le temps de se régénérer, la reprise de l’entraînement s’est faite progressivement pour le Pyrénéen de 25 ans. Jusqu’à récemment décider qu’elle pourrait officiellement reprendre la compétition.

Les JO 2026, « une évidence »

Toujours dans une communication très contrôlée et restreinte, elle a accordé un seul entretien à jeAFP la semaine dernière pour officialiser son retour : « La décision a été assez tardive. Au mois de mai, alors que l’on reprend normalement l’entraînement, j’avais encore des petits accès de fatigue. Mais j’avais besoin de faire de l’exercice. C’est arrivé petit à petit. La reprise du sport m’a redonné un peu de vitalité. Sur les skis, ça s’est vraiment bien passé lors des entraînements à Tignes cet été. Ushuaia (jusqu’à fin septembre) a été un stage décisif : c’est là qu’on réattaque les courses complètes, là où on voit aussi la forme physique et mentale, à réaliser sur trois semaines. Cela s’est très bien passé. »

Perrine Laffont est donc revenue sur ces mois de pause qui lui ont été bénéfiques. « Les batteries étaient à zéro à la fin de l’hiver (précédent). Ce que j’ai réussi à créer, c’est le manque. Le manque de faire du sport, d’aller à l’entraînement, d’aller à l’entraînement, de faire du ski, de faire des bosses ; le manque de compétition, d’adrénaline. Je n’aurais pas repris la compétition si je n’avais pas (ressenti) le manque”, a confié le champion à l’AFP tout en confirmant que les JO de 2026 étaient « une évidence », ceux de 2030 dans les Alpes françaises « dans un coin de sa tête ».

“Elle a progressé”

De nouveau prêt à performer sur les bosses, le skieur des Monts d’Olmes sera au départ de la première étape de la saison à Ruka en Finlande (du 29 au 1est Décembre). Les Mondiaux d’Engadine en Suisse en mars sont le grand objectif de la saison qui, cependant, continue de faire une pause dans les médias en raison des nombreuses demandes qu’elle ne peut satisfaire.

« L’année sabbatique lui a fait beaucoup de bien, explique Fabien Bertrand, directeur du ski acrobatique. Toujours accompagnée de son coach personnel, l’ancien ouvrier de Megève, Anthony Benna, Perrine Laffont, continue d’évoluer avec un cercle très restreint, adapté à ses besoins personnels, jonglant entre séances collectives avec l’équipe de France et entraînements plus spécifiques. « Un système hybride », comme le résume Fabien Bertrand.

Une façon de procéder que l’on retrouve de plus en plus chez les stars françaises des sports d’hiver. « Elle a progressé par rapport au niveau qu’elle avait avant la trêve, assure Fabien Bertrand. Dans sa technique mais surtout sur les sauts. Perrine, son point fort c’était plus de technique et de vitesse. Elle s’est donc concentrée un peu plus sur les sauts, ce qui s’est avéré payant selon moi. À quoi peut-on s’attendre cette saison ? Bien évidemment, elle jouera avec les meilleurs. »

Une aubaine pour l’équipe de France qui avait tenté de briller sans sa tête d’affiche l’an dernier. Après un hiver en plein progrès, Camille Cabrol, qui espère se rapprocher du top 8 cette saison, explique à propos de sa coéquipière et amie Perrine Laffont : « Pour sa santé, c’était ce qu’il fallait. Je pense que ça lui a fait beaucoup de bien. On a vu l’exemple de la gymnaste américaine Simon Biles qui a fait de même et cela a bien payé pour elle. Je ne pense donc pas aller trop loin en disant que les choses se passeront bien cette saison. »

Des signaux positifs confirmés par son préparateur physique Sofiane Batikhy : « Tous les voyants sont au vert. Elle a hâte, je pense qu’on va voir une super Perrine dès le début de l’année. »

 
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