Près de 4 millions de Français sont actuellement touchés par cette maladie qui favorise la fragilité osseuse.
Le mardi 22 octobre à l’Institut du Cancer du Gard, et le jeudi 24 octobre dans la salle centrale du Carémeau Sud, le CHU de Nîmes propose des ateliers pédagogiques sur l’ostéoporose.
Cette maladie représente un véritable problème de santé publique en France. Actuellement, près de 3 millions de femmes et 800 000 hommes sont concernés, soit un tiers des femmes et un cinquième des hommes. Les conséquences de cette maladie sont alarmantes : 20 % des patients décèdent des suites de fractures, tandis que 80 % d’entre eux perdent leur autonomie.
Au CHU de Nîmes, la file d’attente active des patients atteints d’ostéoporose était estimée à plus de 2 000 en 2019. Avant l’ouverture du centre d’expertise ostéoporose, 108 patients étaient soignés chaque année en hospitalisation. jour. Depuis sa création, ce chiffre a considérablement augmenté, pour atteindre 516 patients en 2023.
La fragilité osseuse est un problème de santé publique qui nécessite une attention particulière. En cas de fracture due à un traumatisme léger, il est crucial d’en parler à votre médecin. Un questionnaire du Groupe de recherche et d’information sur l’ostéoporose (GRIO) est disponible en ligne pour identifier les facteurs de risque de fractures liées à l’ostéoporose. Des informations détaillées sur les aliments riches en calcium et la prévention des chutes sont également disponibles sur le portail GRIO.
Pour prévenir l’ostéoporose, il est essentiel de consommer suffisamment de calcium. Les produits laitiers, notamment les fromages à pâte dure, en sont d’excellentes sources. Les fruits secs, notamment les amandes, ainsi que certains légumes comme les haricots verts, et certains poissons comme les sardines, contribuent également à un apport adéquat en calcium. Il est important de noter que les laits végétaux sont généralement beaucoup plus pauvres en calcium.
« Chaque année, 160 000 femmes souffrent de fractures dues à l’ostéoporose et, dans 80 % des cas, le problème n’est pas abordé. Seulement 20 % sont dépistés, diagnostiqués et traités pour leur ostéoporose, même si des traitements efficaces existent. », indique le professeur Cécile Gaujoux-Viala, chef du service de rhumatologie au CHU de Nîmes.
