Londres (awp/afp) – Les prix du pétrole se sont redressés jeudi, portés par la baisse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière mais aussi par les minces espoirs d’une trêve entre Israël et le Hamas.
Vers 09h40 GMT (11h40 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a augmenté de 0,53% à 84,02 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juin, gagne 0,58% à 79,45 dollars.
“Les prix du pétrole ont réussi à regagner un peu de terrain après la publication du rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur l’état des stocks pétroliers” aux Etats-Unis, commente Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
Au cours des sept jours se terminant le 3 mai, les réserves commerciales de pétrole des États-Unis ont chuté de 1,4 million de barils après avoir augmenté de 7,3 millions de barils la semaine précédente, selon le communiqué de l’EIA publié mercredi.
“Cette baisse contraste avec l’augmentation (de l’ordre de 500.000 barils) signalée mardi par l’American Petroleum Institute” (API), la fédération des professionnels du secteur dont les données sont jugées moins fiables, note M. Innes.
La veille, les prix qui évoluaient dans le rouge se sont redressés après la publication du rapport.
“Cette reprise impressionnante a également été favorisée par les espoirs de plus en plus minces d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, alors que le premier intensifie son assaut sur Rafah”, note Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Les États-Unis menacent pour la première fois d’arrêter les transferts d’armes vers Israël en cas d’offensive majeure dans la ville peuplée de Rafah, près de la frontière égyptienne.
Il s’agit de l’avertissement le plus sévère de la part des États-Unis, proche allié d’Israël et principal fournisseur d’armes, concernant la conduite de leur guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.
« Néanmoins, il semble que les développements autour d’Israël et de la mer Rouge n’auront probablement pas d’impact significatif sur l’approvisionnement en pétrole », explique Varga.
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