Sur BFM Business, le président de la coopérative des agences immobilières, certains vendeurs « résistent » en espérant un retour aux prix de 2022.
Un frémissement mais pas encore un rebond. Si les taux d’intérêt pour l’achat d’un appartement ou d’une maison commencent à baisser lentement, tombant en dessous de 4 %, le marché immobilier reste bloqué.
En cause, des prix qui « restent encore par endroits trop élevés ». Comme l’explique ce mercredi sur BFM Business Guillaume Martinaud, président de la coopérative Orpi, “on ne peut pas faire baisser suffisamment les prix”.
« La rencontre a lieu à certains endroits entre les vendeurs et les acheteurs, à d’autres endroits, les vendeurs résistent un peu en espérant que les prix de 2022 reviennent. Nous nous appliquons en tant que professionnels à l’enseignement, à expliquer qu’il faut que les prix baissent un peu parce que les crédits sont devenus plus abordables », poursuit-il.
Année de transition
Mais «ce n’est toujours pas suffisant», regrette le dirigeant.
“Il y a des tensions et nous n’avons pas beaucoup d’aide du gouvernement et du parlement”, souligne le responsable.
Guillaume Martinaud fait référence à un projet de loi visant à atténuer les effets du taux d’intérêt et de l’endettement qui “n’a pas été suivi” par l’Assemblée nationale.
« Nous faisons ce que nous pouvons mais nous avons du mal sur le terrain à accroître cette baisse des prix qui doit rester limitée. Il ne s’agit pas d’effondrement des prix mais cela explique cette difficulté que nous rencontrons”, explique-t-il.
Si 2024 « est beaucoup moins difficile que 2023 », en termes de transactions, Guillaume Martinaud estime que ce début d’année « reste peu dynamique. Nous allons vivre une année de transition ».
, les prix de l’immobilier « sont encore trop élevés »){kind=link}