Dernièrement, le nom de la tempête Milton résonne partout, à la télévision et sur les réseaux sociaux. Mais qui a décidé de lui donner ce nom ? C’est la « question pas si bête » du jour à laquelle répond l’édition du soir dans son podcast.
Milton, on entend ce nom partout sur les réseaux sociaux ces dernières heures. L’ouragan déferle sur la Floride, au sud-est des États-Unis, et laisse derrière lui le chaos. Ce matin, à 9 heures du matin, 3 millions d’Américains étaient privés d’électricité. Les eaux montent et atteignent les habitations, les vents s’affolent, atteignant jusqu’à 165 km/h. Milton fait une promesse à la Floride : détruire tout sur son passage.
Une liste précise des prénoms
Mais qui est Milton ? D’où vient ce prénom ? Et qui a décidé de le nommer ainsi ? C’est l’OMM, l’organisation météorologique mondiale, qui nomme les vents lorsqu’ils dépassent la vitesse de 119 km/h. Comme l’explique l’organisation sur son site Internet, cela permet aux gens de « Identifiez rapidement les tempêtes dans les messages d’avertissement, car les noms sont beaucoup plus faciles à retenir que les chiffres ou les termes techniques ».
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Concernant le choix des prénoms, il suit une procédure stricte. L’OMM est divisée en cinq organismes régionaux, et chacun d’eux établit une liste de 26 prénoms, un pour chaque lettre de l’alphabet. Ces prénoms sont réutilisés en rotation. Cependant, lorsqu’une tempête est trop meurtrière ou destructrice, le prénom ne peut plus être réutilisé, car il serait trop inapproprié.
Quel genre de tempêtes ?
Concernant le genre des tempêtes, depuis 1979, les prénoms masculins et féminins alternent. Auparavant, seuls les noms féminins étaient utilisés pour désigner les tempêtes, alors que, enfin, les noms masculins étaient utilisés pour désigner les anticyclones, synonymes de beau temps et de douceur.
Cela dit, l’Europe fait exception et possède son propre système de dénomination des tempêtes. Le secteur est divisé en cinq zones au sein desquelles les services météorologiques se réunissent pour nommer conjointement le phénomène. La zone qui porte le nom de la tempête est la première touchée par le phénomène météorologique.
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Toutefois, si vous souhaitez vous offrir un événement météorologique, il existe une solution. Pour financer son institut de météorologie, l’université de Berlin propose depuis 2002 de verser la somme de 390 euros pour donner son nom à un anticyclone. Où il faudra débourser 260 € pour une simple dépression. Pas sûr que ça en vaille la peine !
