TV : Benjamin Gapany, première nomination couronne de la saison, premier titre. On peut dire que c’est un début prometteur.
Benjamin Gapany : Gagner ces couronnements en début de saison est un bon moyen d’évaluer la forme. Même s’il y a déjà eu quelques fêtes régionales en tout début de saison, force est de constater que le canton de Fribourg, tout comme les Gruériens, a toujours envie de la remporter.
Et vous l’avez gagné sans même passer par la passe finale, qui s’est soldée par un match nul entre l’invité Matthias Aeschbacher et le Lacois Lario Kramer.
La passe finale n’est pas une passe supplémentaire, ce sont les deux meilleures passes après cinq passes. Comme j’étais au même point qu’Aeschbacher, et que j’ai ensuite gagné ma dernière passe au score maximum, s’il gagnait, nous aurions égalisé. Mais ils ont fait match nul et je les ai dépassés.
Revenons à votre prestation. Vous avez remporté cinq passes et un seul match nul, précisément contre Matthias Aeschbacher. Est-il le seul à avoir réussi à vous mettre des bâtons dans les roues ?
Oui, c’est un lutteur très fort. Il était en finale de la dernière partie de lutte fédérale contre Joel Wicki. Je l’ai déjà combattu deux fois et j’ai perdu. Là, pouvoir faire match nul et le mettre en danger deux ou trois fois est un bon témoignage de ma forme.
Quelles sont alors vos ambitions pour cette saison ?
J’assiste à onze fêtes de la couronne au total. Il y a la Romande à Riaz le 14 juillet, que j’aimerais gagner car c’est mon club qui l’organise. Sinon, il y a les festivals du Lac Noir ou du Brünig pour les francophones. Ce sont de grands rendez-vous où je veux arriver en forme. Et puis, il n’y a pas de fête fédérale, mais à la fin de la saison, il y aura celle du jubilé des 125 ans de l’association fédérale à Appenzell, où se retrouveront les meilleurs lutteurs de Suisse. Un parti où il n’y a pas de couronne, mais où l’on veut réussir et être le plus haut possible dans le classement.
