trois expositions à voir en évitant celles surpeuplées des grands musées

A New York, il y a bien sûr les grands musées avec leurs riches expositions qui attirent des visiteurs du monde entier, comme en ce moment, au MoMA, pour découvrir ces œuvres émouvantes du grand artiste pacifiste allemand de l’entre-deux-guerres. . guerres, Käthe Kollwitz, ou au Met, qui expose de magnifiques portraits de la Renaissance, ainsi que de grandes peintures européennes des années 1300 au 1800. Il existe également des expositions à taille plus humaine dans des lieux un peu moins fréquentés. Pour ces jours de printemps, Défis en a sélectionné trois incontournables.

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Des œuvres exceptionnelles chez Tiffany

« Culture de la créativité », c’est 70 œuvres, dont une demi-douzaine de Julian Schnabel, trois de Damien Hirst, deux de Jean-Michel Basquiat, exposées majestueusement dans l’une des boutiques les plus élégantes du Ve rue. Non seulement l’architecte et collectionneur d’art Peter Marino expose jusqu’à la fin du mois certaines de ses œuvres chez le joaillier Tiffany, mais c’est aussi lui qui a rénové les dix étages de la célèbre boutique, pendant deux ans, après le rachat. de la marque par le groupe LVMH (actionnaire de Défis).

Au cœur de l’exposition du collectionneur Peter Marino chez le joaillier Tiffany sur la Cinquième Avenue à Manhattan. Au premier plan, l’un des nombreux Julian Schnabel que l’on peut y admirer. Crédit : Sabine Syfuss-Arnaud

Le résultat est deux étages d’exposition présentant des œuvres contemporaines exceptionnelles, dont celles de Rashid Johnson, Sarah Sze et d’innombrables portraits de Marino lui-même. Le visiteur peut également parcourir l’ensemble du bâtiment et découvrir des bijoux, des montres, de l’argenterie, des joyaux du passé, comme ces grandes fourchettes en vermeil conçues à la fin du XIXe siècle.e siècle pour manger de la glace. Il peut également voir toutes les commodités conçues par Peter Marino. Inspirés d’Andy Warhol, ses plafonds sont somptueux.

Informations pratiques

« Culture de la créativité », collection Peter Marino, jusqu’au 20 mai, Tiffany, Ve avenue et 57e rue, ouvert en semaine de 8h à 22h et le week-end (de 10h à 22h). Entrée gratuite sur réservation sur le site Internet Tiffany.com.

L’art de l’entre-deux-guerres à la Neue Galerie

Un peu plus loin dans Central Park, la Neue Galerie, propriété de Ronald Lauder, le fils de l’impératrice des cosmétiques Estée, présente des paysages de Gustav Klimt inspirés de ses séjours en Suisse, et bien moins connus que ses portraits. Sa palette de verts et ses jeux d’ombre et de lumière sont remarquables. Si l’exposition se termine lundi 6 mai, bon nombre des tableaux présentés restent dans la collection, visibles dans le même hôtel particulier.

Exposition sur les paysages de Klimt à la Neue Galerie de New York. Crédit : Sabine Syfuss-Arnaud

On découvre l’art de l’entre-deux-guerres en Autriche et en Allemagne. Avec de magnifiques portraits de Klimt, dont le très célèbre d’Adèle Bloch-Bauer, réquisitionnée par les nazis et revenue quarante ans plus tard après une bataille homérique racontée dans le film « La Femme à table » (Femme en or, 2015). Sont également incluses des œuvres de grands expressionnistes allemands, dont certains appartenaient à Estée, notamment Karl Schmidt-Rottluff, Ernst Ludwig Kirchner, Max Beckmann, Otto Dix, Emil Nolde et August Macke. La visite peut se terminer par une visite au café Sabarsky, où vous pourrez déguster un chocolat chaud épais, manger des viennoiseries et lire la presse autrichienne.

Informations pratiques

« Paysage Klimt », jusqu’au 6 mai, où la galerie sera exceptionnellement ouverte tous les jours. Certaines de ces œuvres resteront ensuite visibles dans la collection permanente, ouverte tous les jours sauf les mardis et mercredis, de 11h à 18h, 1048 V.e avenue (à la hauteur du 86e Rue). Entrée 28 $.

Christopher Wool, une exposition couverte d’éloges

Au pied de Manhattan, juste à côté de Ground Zero, l’exposition événementielle « See Stop Run » est aux antipodes de l’ambiance de la Neue Galerie. Christopher Wool, dont la plus grande exposition depuis 2014, a reçu les éloges de la presse américaine, dont un long article de New York Times. L’artiste américain a souhaité faire connaître ses nouvelles productions, ses peintures, sculptures, mosaïques et photographies non pas dans une galerie, mais dans un espace « brut » (raw, En anglais) environ 200 m2. Il en a choisi 19e étage d’un immeuble, dont l’espace, baigné de lumière, semble donner vie et perspective aux œuvres, face à de grandes fenêtres qui s’ouvrent sur le port de New York, la mer et, au loin, Staten Island.

« See, stop, run », exposition Christopher Wool à New York, dans le Lower Manhattan. Crédit : Sabine Syfuss-Arnaud

Wool, qui a été exposée au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2012, au Musée Guggenheim et dont plusieurs œuvres font partie des collections Vuitton et Pinault, a souhaité renouer avec l’énergie de New York qui a inspiré pendant quarante ans, dans cette exposition dont l’atmosphère sent le Grosse Pomme du milieu des années 1980, si bien filmé dans le film culte de Scorsese After Hours.

Informations pratiques

« See Stop Run », de Christopher Wool, jusqu’au 31 juillet, du jeudi au dimanche, 101 Greenwich Street (entrée Rector Street), 19e sol. Entrée libre.

 
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