Le sort incertain des 64 otages qui vivraient à Gaza

Le sort incertain des 64 otages qui vivraient à Gaza
Le sort incertain des 64 otages qui vivraient à Gaza

PARIS | Après presque un an de captivité dans la bande de Gaza, le sort des 64 otages présumés vivants, principale monnaie d’échange du Hamas pour obtenir un cessez-le-feu et la libération des prisonniers palestiniens, est incertain, éclipsé par la litanie des morts et des corps confirmés rapatrié.

52 hommes, 10 femmes et 2 enfants

Le 7 octobre 2023, lors de l’attaque sans précédent du Hamas contre le sud d’Israël, 251 personnes ou dépouilles capturées ont été emmenées à Gaza.

Sur ce total, 117 personnes, principalement des femmes, des enfants et des travailleurs étrangers, ont retrouvé la liberté, principalement lors de l’unique trêve du conflit qui a duré une semaine fin novembre.

Au 24 septembre, près d’un an après l’attaque du Hamas contre Israël et le début de la guerre, 97 personnes sont toujours retenues captives, dont 64 présumées vivantes, 33 ayant été déclarées mortes par l’armée israélienne.

Parmi les otages qui seraient encore en vie, 57 sont des Israéliens, dont au moins 20 binationaux possédant une autre nationalité, six sont thaïlandais et un népalais.

Cinquante-deux otages sont des hommes et dix femmes, dont cinq militaires. Au total, onze soldats restent captifs.

Deux enfants, les frères Kfir et Ariel Bibas, enlevés respectivement à huit mois et quatre ans, restent présumés vivants, ainsi que leurs parents Shiri et Yarden Bibas.

litanie des morts

Depuis la fin de la trêve le 1erest En décembre 2023, seuls sept autres otages ont retrouvé la liberté, lors des opérations de sauvetage menées par l’armée israélienne.

Le dernier en date est Kaid Farhan Alkadi, libéré le 27 août dans le sud de la bande de Gaza.

En l’absence de preuve de vie, il n’est pas certain que les 64 otages présumés vivants le soient encore.

Le Hamas a annoncé le 12 août que ses combattants avaient « tué un otage » et « blessé deux femmes otages » lors d’« incidents », sans les nommer.

Auparavant, le mouvement islamiste palestinien avait annoncé à plusieurs reprises la mort d’otages, qu’Israël n’a pas confirmée, notamment celles de Kfir Bibas (un an), de son frère aîné Ariel (cinq ans) et de leur mère.

De nombreux corps transportés à Gaza

Certains des otages décédés étaient déjà morts lorsqu’ils ont été emmenés à Gaza le 7 octobre 2023. Ils avaient été tués lors de l’attaque du Hamas. C’est notamment le cas d’une dizaine de militaires.

Au moins 28 autres otages capturés vivants sont morts à Gaza. Trois d’entre eux – Yotam Haïm (28 ans), Samer al-Talalqa (25 ans) et Alon Lulu Shamriz (26 ans) – ont été abattus par erreur par l’armée israélienne le 15 décembre 2023.

L’armée israélienne accuse le Hamas d’avoir froidement exécuté six autres personnes fin août : Hersh Goldberg-Polin, Carmel Gat, Eden Yerushalmi, Alexander Lobanov, Almog Sarusi et Ori Danino, retrouvés morts par des militaires dans un tunnel à Rafah (au sud de la frontière). bande de Gaza).

Nir Oz et Nova

La plupart des otages présumés encore en vie à Gaza ont été capturés au kibboutz Nir Oz ou au festival de musique Nova.

Nir Oz était déjà le kibboutz comptant le plus d’otages le 7 octobre. C’était la seule communauté avec plus d’otages (plus de 70) que de morts (plus de 40), y compris les travailleurs étrangers.

Quant à la rave party Nova, à laquelle ont participé plus de 3 000 personnes, elle s’est déroulée entre le kibboutz Réïm et Beeri, à la limite de la bande de Gaza.

Au total, au moins 370 personnes y ont été massacrées et 43 personnes ont été kidnappées, dont neuf seulement sont revenues vivantes à ce jour.

Familles séparées par les libérations

Le 7 octobre, des familles entières ont été emmenées à Gaza. Dans ces familles, la trêve de novembre 2023 combinait, pour les otages libérés, le soulagement et le chagrin de laisser derrière eux des proches.

C’est notamment le cas des adolescents franco-israéliens de Nir Oz, Eitan Yahalomi, dont le père Ohad est toujours captif, ou encore Erez et Sahar Kalderon, dont le père Ofer reste retenu en otage à Gaza.

 
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