A Chinon, plus d’une quarantaine de personnes deviennent vendangeurs le temps d’une journée au domaine Pierre et Bertrand Couly

Depuis 17 ans, à l’occasion des premiers jours de vendanges, le domaine Couly, à Chinon, organise une journée « Vendangeur d’un jour » pour pour que chacun puisse toucher à la réalité du travail de vigneron. Après une matinée de vendanges, les participants découvrent le processus de vinification et une dégustation clôture la journée. Une demi-journée de récolte coûte 45 euros. Cette année, une quarantaine de personnes sont venues de toute la et même de Belgique et d’Angleterre pour participer aux vendanges le temps d’une matinée.

«On se rend compte de l’effort qu’on doit faire»

Heureusement ce week-end il fait beaucommence Bertrand Couly, propriétaire du domaine, sinon on met des bottes, une par-dessus et on y va quand même. Ils sont là pour découvrir, ne serait-ce qu’un matin, la réalité de notre travail, et c’est tout !» C’est justement pour cela que Quentin, un étudiant belge de 21 ans, a suivi ses parents ce samedi matin. Parmi les vendangeurs les plus robustes, il se voyait attribuer une capote et faisait des allers-retours entre ses collègues dans une matinée et les remorques en haut des rangs.Je pense qu’il faut être en bonne forme physique pour le faire, mais sinon, c’est génial. C’est quand même lourd et monter à l’échelle de la remorque est technique. On se rend un peu compte de ce qu’on boit réellement, de tout ce qu’il y a derrière, de l’effort qu’on doit faire.

Pour son enterrement de vie de garçon, les témoins de Pierre, au carré jaune, l’emmènent vendanger les raisins. © Radio-France
Anna Bonnemasou-Carrère
Après la première heure de vendanges, une pause est décidée. © Radio-France
Anna Bonnemasou-Carrère

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